En ce mois de septembre 2013, Léo découvre son premier accordéon – ce magnifique et cacophonique Cavagnolo, que nous regardions alors (et moi bien plus que lui sans doute) avec l’affection d’une chatte pour ses petits…
Je ne me raconte pas, cela ne m’intéresse pas. Si je m’expose c’est toujours de biais – l’exhibitionnisme n’est pas mon fort, et je préfère au fond à tout autre sujet celui de la pluie et du beau temps (surtout de la pluie). En ce nouvel automne pourtant, je sentais tellement battre le pouls de ces « grands désirs » qui, soudain, prennent le pas sur l’éternel contentement des averses : désir de voir le livre publié, désir d’agrandir la vie par le truchement de l’art, désir d’enclencher de force un nouveau cycle de vie pour lutter contre ce qu’on sentait se fermer…
Léo et son Cavagnolo disent aussi cela.