Avril 2020. Ce mois de confinement aura permis, parce qu’on vit dans le confort de cette Vallée à l’écart de la terrible crise en cours et parce qu’on a eu soudain plus de temps que d’ordinaire, de passer avec la lenteur et la douceur requises de l’hiver au printemps – qui, dès lors, ne semble plus un de ces printemps pressés, décevants, où les fastes éphémères du mirabellier ne font qu’accroître les regrets qu’on a de laisser filer tant de beauté sans rien en faire ni pouvoir retenir, mais à un « vrai printemps », c’est-à-dire un printemps « enfin découvert et éclairci » et « réellement vécu »…
Quelques fragments, encore et toujours, pour mémoire.