La lumière descend la montagne. Elle passe les crêtes bleues hérissées de sapins, glisse sur les noisetiers, se faufile entre les pommiers du verger d’en haut, rallume la tête du grand tilleul puis, franchissant d’un bon la combe et la route, va reverdir le champ d’en face…
Ainsi tout ce mois d’août, et ces lignes tissées à partir de lui, n’auront été qu’une série de tentatives pour regagner un versant moins sombre de la vie ; la montagne, pour cela, est une alliée sûre, mais il en est d’autres plus sûrs encore peut-être…