À peine moins que juillet je redoute juin, avec ses coups de froid, ses coups de chaud, ses coups de sang, ses roses qui se remettent à saigner, ses pépiements d’oisillons dans l’air piquant et ses spirales de silence qui s’ouvrent sous le pied…
Ce mois-ci n’aura pas dérogé à la règle : il y aura eu des obstacles nombreux, un peu de transparence ; de discrets découragements suivis de dégagements ; des concerts ratés ou réussis ; des vérités et des mensonges ; des éclairs, des trouées, des barreaux limés pour l’escapade, un feu de joie, de beaux crépuscules, des doutes, un envol.
Voici, pour la douzième fois, ces notes de La Vigie du Villard en juin.