Commencé dans l’hiver, achevé dans l’été, ce mois d’avril a filé sans qu’aucune inflexion décisive ait pu être notée quant à la pente descendante sur laquelle le narrateur de ces lignes semble bien malgré lui s’être engagé. Des errements, des espérances, des égarements, des colères rentrées, il n’est presque pas fait mention, tout ceci laissé hors-cadre ou indirectement dit dans ce Journal d’une plante carnivore achevé le Vingt-Avril ; en lieu et place : des bribes de rêves répétitifs et de météo, quelques images d’enterrement ou de jardin, et la musique de Galliano jouée par Léo…