C’était de nouveau juin. Dans les herbes folles du jardin abandonné redevenu un champ, les enfants s’aventuraient et ramenaient une taupe morte, fraîchement tuée par le chat. Je fauchais un peu et puis, pleurant, éternuant, filais me réfugier dans ma Cave à l’abri de l’été où j’écoutais Coltrane, Bechet, Parker, en attendant mon Saxophone…