Décembre, cette année, ressemble à un octobre trop lumineux, ou à un mois de mars aux journées écourtées. On ne sait plus bien si l’hiver est passé, ou s’il va arriver. On manque de repères.
Pour en retrouver, ou bien par habitude, je continue à remplir les carnets, entre deux balades, deux concerts, deux répétitions, pris comme beaucoup dans ce petit train-train familial qu’on aurait bien tort, à mon avis, de dénigrer, car il est un excellent véhicule pour parcourir le monde.
Voici donc quelques nouvelles bribes d’un « family writer » assumé, quelques notes à propos des obstacles, des rêves, du deuil, de la musique, quelques ultimes escapades ; après quoi, je ne sais pas mais je le pressens, on passera certainement à autre chose (ou à une autre façon de faire et de dire la même chose).
Le Villard de La Table, 28 décembre 2015