En ce mois de juin 2015 je poursuis mon voyage à travers le temps et les notes, avec ces fragments de juin 2008. C’était le premier été au Villard. C’était, je sais maintenant à quel point, une période heureuse (quoique rongée insidieusement par tout ce qui de toute façon ronge). Au pied de la Grande Montagne je retrouvais par intermittence ce jeu de l’écriture qui dédouble, redouble, déforme en l’amplifiant ou en la simplifiant la vie. Je tenais bon la rampe. Je retrouvais le sens du terrain et, ma foi, je ne m’orientais pas si mal.
Relisant ces notes quatre ans plus tard (2019), je ne peux que constater à quel point elles ne renforcent plus que la nostalgie pour le paradis de ce col franchi naguère au milieu des gentianes…
Le Villard de La Table, 7 juin 2015 / 2019