Vigie, mai 2016

Vigiemai2016

Jours de mai, jours frileux et venteux. Pendant que les lilas refleurissent, pendant qu’on flâne le long du ruisseau, qu’on regarde les insectes ou qu’on reprend le chemin de la Capitale pour épauler le jeune musicien, des fous furieux apprennent la haine et la violence à d’autres enfants, préparant ainsi l’avènement d’une nouvelle génération de monstres. Ailleurs, dans un pays qui s’effondre, on tente bon an mal an de remplacer les armes par des violons. Et le vent tourne les pages de ce livre auquel personne ne comprend et ne comprendra jamais rien.

16 mai 2015

 

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