Il ne faut se fier ni aux images, ni aux textes : ce mois de mai fut le plus froid depuis huit ans – un mois de pluies presque continues interrompues seulement par une brève parenthèse ensoleillée en Camargue avec Élodie. Je termine l’écriture du nouveau livre pour Lionel Bedin et Livres du Monde, À l’abade ! (promenades dans les Alpes) ; je reçois avec soulagement la première injection du vaccin anti-confinement, et je retourne dans la foulée au cinéma avec Léo pour voir « The father » (un beau film, certes, mais trop léché, trop prévisible, trop mécanique pour vraiment dire le chaos de la mémoire et de l’oubli) ; je retrouve les charmes des répétitions et des cours de sax et d’accordéon à l’école de musique ; et puis, bien sûr, j’arpente les sous-bois alentour en compagnie parfois d’Élodie, et de Rimski toujours…