J’ai connu naguère – on s’en éloigne sans oublier – d’étranges étés ; c’est à présent un étrange mois de mai que l’on traverse, un mois de mai paisible et tumultueux qui commence dans la neige et s’achève (trente et un jours plus tard, comme il se doit, on vérifie en comptant sur ses doigts) dans l’exubérance finalement retrouvée de l’été…