Les longues averses de juin ravivent toutes les sensations et l’on s’offre, comme en écho aux présents de la pluie, un lit neuf qui sent le miel, d’admirables perspectives traversées de nuages et d’oiseaux, un bosquet d’agapanthes et chaque jour des fêtes de parfums, de musique, de lumière, de beauté. On savoure – et, pardon pour la souffrance du monde qui est immense, je sais… – on savoure sans vergogne et sans ombres la joie de l’été neuf…