Vigie, juin 2009

 

 

Cet été-là tu écrivais peu. Tu « méditais » beaucoup, avec la fraîcheur et l’enthousiasme des débutants. Porte rouverte tes gonds ne grinçaient plus. Maintenant je revois cet été comme une sorte de très long solstice – tout un long jour prolongé sans effort. Les longues marches en montagne. Le premier voyage à Madère à l’horizon. L’enfant tout nu, peinturluré des pieds à la tête, montrait en riant ses mains multicolores, et l’on déposait triomphalement sur la table ensoleillée la première cueillette de girolles… 

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