Se replonger dans les images de ce dernier voyage à Madère, c’est revenir en rêve dans un Paradis évidemment perdu mais c’est aussi, si l’on regarde bien, constater que la perte était déjà là, partout présente, comme l’ombre accrochée à la lumière.
Il n’y a pas de Paradis.
Ou, plus exactement, on ne reconnait son existence qu’après en avoir été expulsé.
On le savait très bien, et l’on vivait, et l’on regardait tout avec une folle intensité…
(Ces notes, donc, jetées ici, dans l’attente du livre à venir.)
Le Villard, 16 août 2015