À l’abade

Couverture A labadeEn écho au Grillon de l’automne, À l’abade regroupe un choix de textes nés de diverses déambulations dans les Alpes entre 1996 et 2021. Cette expression commune au Dauphiné, à la Savoie et à la Suisse signifie : à l’extérieur de la maison, au loin, en liberté…

« Quand les beaux jours reviennent on fourre dans un sac le pique-nique, les jumelles, le carnet, et on repart marcher sur les sentiers de l’alpe. On se perd, on se trouve, on s’oublie dans la marche et, d’années en années, on accumule des trésors de sensations et de souvenirs qui sont la vie même, la haute vie, notre autre vie d’en haut. »

 

Édition brochée 156 pages, 14 x 21.6 cm, ISBN-13 : ISBN-978-2-919117-45-1, 17 euros – Couverture : Rudy Parenti. Photographie ci-après : Élodie Lemesle, Chartreuse, Petit-Som, juillet 2021.  Disponible sur le site des éditions Livres du Monde

Petit Som juillet 2021

Lionel Seppoloni est un promeneur infatigable. De cols en vallées, il parcourt les Alpes tout près de chez lui, retrouve les parfums de son enfance, observe la vie sauvage et s’émerveille de la beauté simple d’un lieu où « rien ne rappelle que le temps a changé ». Il est le guetteur insatiable des lumières et des ombres qui font de la balade ordinaire un moment de bonheur. Dans une suite de récits parfaitement maîtrisés, courts et précis, légers, envoutants, il transmet ses impressions, partage ses surprises, invite à méditer sur ces miracles légués en héritage. Il décrit la montagne avec sincérité, la rend humaine aux yeux du lecteur. Nul besoin de photos pour éclairer son propos: les propos s’enchainent et glissent comme la rosée sur une feuille de fougère. Il met en musique un bestiaire enchanteur, un herbier chatoyant. Ses phrases sont rythmées, colorées selon les saisons, vives ou plus apaisées selon les endroits, parfois mélancoliques. Il épargne au lecteur les superlatifs inutiles, le jargon ridicule, les formules compliquées. Il admire ce qu’il voit et ne se regarde pas écrire. Il transmet. Il sublime le décor mais reste lucide face aux maltraitances de ces territoires d’exception, face aux imprévus de ce milieu dangereux. L’art du flâneur est de semer des mots sur son chemin, de laisser grand ouvert son œil ébloui, de voyager dans le merveilleux avec un cœur très déférent. A l’Abade, est un poème en prose, élégant et fluide, un hymne à la vie, un hommage aux éléments de la création qui incite à désormais porter sur eux un regard empreint de respect et de curiosité.

Michel MORICEAU

 

 

 

TABLE DES MATIÈRES

 À l’abade !
Printemps précoce à Pragondran
Deux gosses dans la montagne
« Retour vers la montagne »
Aux frontières de la mémoire
« Fais-moi revenir au monde »
La neige et le feu
La Porte des Pins
Un bivouac au Granier
Avant l’orage
Cache-cache à Valpelouse
Vers le nid de l’aigle
Solstice d’été
Ombres et lumières
Pages oubliées d’une cueillette
« J’habite au Paradis »
La dernière escapade
Le deuil au Revard
L’aigle, le taon et l’homme
La nuit des loups
Retour à Haut-Soi
Bonneval en état touristique
Le chant de Chérel
Au théâtre du lac
Retour dans la Combe Sauvage
Une journée à dix aurores
Une neuve jeunesse
Au col du Petit Chaos
Tout ne tient qu’à un fil
Le chemin des vautours
Au bonheur des Aravis !
Retour à Pragondran
La dernière marche de l’été
Les Écouges : le guet, l’écoute
Épilogue à Aussois

 

 

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