Vigie, avril 2016

 

 

 

PLACE À…

 

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Nuit de pluie, journée de pluie. Les images s’effacent dans la brume, et la musique reprend toute la place. Joué toute la matinée, seul puis avec Léo, sous la fenêtre de toit balayée par l’averse. Puis me suis installé sur le lit, aussitôt rejoint par les félins de la maison (Dana dormant dans mes bras et Onça sur mes genoux) pour continuer à écrire La route ordinaire tout en écoutant Coltrane (et le rêve serait qu’un petit quelque chose de Coltrane s’immisce ainsi dans le livre).

Quatre heures de Blue train, de pluie et de thé. À présent la tête tourne un peu et je m’enfonce dans un ronronnant bien-être. Je ne connais rien de plus grisant que la voix du saxo par temps de pluie.

Quatre heures de Favorite things, de pluie et d’écriture – et, d’accord, ce n’est qu’un leurre, une régression peut-être, mais on en ressort plus vivant. À la fenêtre la lueur est si vive que le couchant semble annoncer une nouvelle aurore. Place à la lumière et la joie, place nette, place large.

 

Le travail

 

17 avril 2016

 

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