Vigie, mars 2010

 

 

SIDÉRANTE DOUCEUR

 

Sidérante douceur : le chat s’étire et se fait les griffes sur la souche aux trois bouleaux. Mangé tantôt sur la terrasse pour la première fois depuis des lustres, tandis que le vent agitait, et agite encore, les drapeaux de prière, en faisant tinter les clarines que j’y ai accrochées. Me suis installé ici sur la chaise longue sous le bouleau, aussitôt rejoint par les bêtes. Ardent contentement à ne rien faire, à regarder un papillon, une mouche, à écouter le pic, la sittelle, les passereaux affairés, à respirer dans l’insouciance printanière.

 

17 mars 2010

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