Actualités

 

28/12/2015. La Vigie du Villard en décembre 2015

Vigiedécembre2015familywriterDécembre, cette année, ressemble à un octobre trop lumineux, ou à un mois de mars aux journées écourtées. On ne sait plus bien si l’hiver est passé, ou s’il va arriver. On manque de repères. Pour en retrouver sans doute, ou bien par habitude, je continue à griffonner, entre deux balades, deux concerts, deux répétitions, pris comme beaucoup dans ce petit train-train familial qu’on aurait bien tort, à mon avis, de dénigrer, car il est un excellent véhicule pour parcourir le monde. Voici donc quelques dernières bribes d’un « family writer » assumé (que l’on voit ci-dessus en plein « bouleau »): From a family writer – Œil crevé, tympan blessé… – « Et tout le possible des nuits… » – Les ombres – Retour à Pragondran.

 

21/12/2015. La Vigie du Villard en décembre (2008-2014).

Vigiedécembre2009En ce décembre sans neige ni gelées où tout baigne dans un soleil de fin du monde, j’achève la mise au net de ces quelques fragments détachés des années écoulées depuis l’installation au Villard de La Table. Je fais défiler mes ombres sur l’écran: ces images de chats, de travaux terminés, d’enfants qui ont grandi, de parents disparus, et ces images de neige aussi qui contrastent avec l’étrange saison que l’on vit à présent. C’est un cycle de deuil, en un sens, qui se referme provisoirement ici – ou juste une façon de se convaincre de ce que le temps a bel et bien passé… Voici donc: La Vigie en décembre 2008, en décembre 2009, en décembre 2010en décembre 2011en décembre 2012en décembre 2013 et en décembre 2014.

 

20/12/2015. Sorties de route, décembre 2015

Routedécembre2015lesilenceEn ces premiers jours de décembre, la panne et le doute guettent. Je continue quand même, m’accrochant aux « choses vues » comme le musicien s’accroche à ses gammes malgré la migraine ou la crampe. On ne peut pas être continûment en éveil, mais on peut suivre assez continûment une discipline qui en maintient la possibilité… Voici donc: Choses vues – Le silence – La panne – Les glissades – Les lueurs – Notes de la route aventureuse – Notes de la route étroite – Le silence (2) – Rondeau – Route en la mineur – Route en sol majeur – Dernières notes de ma route ordinaire – Tu traces.

 

30/11/2015. Sorties de route, novembre 2015

Routenovembre2015étéindien

Je reprends la route, attentif autant que faire se peut à ce qui demande à être dit, « disant le peu que je peux dire », avec toujours la conscience d’en dire trop, ou trop peu, et en tout cas toujours trop vite, pris par le temps, pris par la route et ne pouvant pas revenir en arrière puisque c’est la contrainte qui m’est imposée, et que « je ne veux pas tricher ». Voici donc : L’été indien – La route gigogne – La route en aveugle – Moins de feuilles – Les fausses routes – La route sans voix – L’hiver dans la plaine – La route de la paix – À nu – Un poème pour rien – Dernier voyage avant… – La neige – Le froid – La lenteur – Le gris – La lumière – La fatigue.

30/11/2015. La Vigie du Villard en novembre 2015

Vigienovembre2015bourrasquesLa Vigie du Villard en novembre 2015 n’aura laissé presque aucune trace (pris par d’autres travaux, j’ai un peu négligé le carnet qui me sert de journal non-intime). Tout de même, quelques lignes en mémoire de ces moments troublés…

 

 

22/11/2015. La Vigie du Villard en novembre (2008-2014).

Vigienovembre2010Avant-dernière étape du compte à rebours, voici donc ces notes de novembre d’inégale valeur (comme toujours), posées ici dans un coin de l’atelier pour servir plus tard, si nécessaire, à de véritables compositions : La Vigie en novembre 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.

 

15/11/2015.  À l’abade en Chartreuse : La guerre grondait dans les lointains… 

Graniernovembre2015

Les avions grondent dans les lointains, comme l’écho d’un désastre qui s’atténue et finit par se taire. Silence. Grand silence...

 

 

28/10/2015. Sorties de route, octobre 2015.

Routeoctobre2015avantneigeJe m’impose ce défi : faire de chaque trajet un poème et, pour ce faire, écrire un poème à chaque trajet. Voici donc : La langue d’oc – Petit rictus – Les moires, la mémoire – La route sans mémoire – Le grand désir – Répétition générale – La route sombre – Avant la neige – Kokoro – Route de nuit – Floraisons tardives – Fête nocturne.

26/10/2015. À l’abade en Chartreuse: Les Cruz, avril 1996.

Le GranierCe n’est ni par manie, ni par nostalgie que j’exhume les traces de cette lointaine escapade en Chartreuse, en laquelle on peut lire le premier mouvement du Grillon de l’automne comme de L’éloignement. Je prépare la suite, voilà tout (en l’occurrence un petit livre alpin). À suivre donc…

 

 

25/10/2015. La Vigie du Villard en octobre (2009-2014).

Vigieoctobre2011Le compte à rebours de ma petite rétrospective à travers les traces de huit années de vigilance intermittente s’achèvera dans deux mois, et une autre période alors s’ouvrira… Mais voici, pour l’heure et pour octobre : La Vigie du Villard en octobre 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.

 

 

24/10/2015. La Vigie du Villard en octobre 2015 

Vigieoctobre2015Voici, en ce mois d’octobre brouillardeux et grisonnant, quelques fragments mêlant comme souvent fruits et musique, arbres et fantômes, rêve et réalité, ouverture et crispation, dehors et dedans… : Cérémonie d’automne – La cueillette des kiwis – L’éclipse – Piège à fantômes – Le tableau.

 

 

20/10/2015. À l’abade en Vanoise : le fond d’Aussois (1998-2015).

Aussoissept2015LionelUne fois encore je fouille les vieilles images dont le temps a trafiqué les cieux. Je fouille, puis je mélange, je me promène comme on se promène au fond de soi sur les sentiers de la mémoire, d’un pas d’abord pesant, puis de plus en plus léger à mesure qu’on approche du col et que se lève la brume…

 

 

19/10/2015L’entretemps d’une rencontre…

Michel Butor et Lou GonthierLa traversée sera courte… puisse-t-elle durer toujours !

La route, le témoignage, les lettres, le temps… au Salon du Livre d’Hermillon le 10 octobre 2015 (ci-contre, Lou Gauthier et Michel Butor).

 

06/10/2015. La salle est immense… en automne.

Salleseptembre2015fuméeQuatre nouveaux fragments ajoutés : « Iceberg« , « L’incendie », « Premier matin » et « La poésie, c’est voir! » Parfois il se passe des choses étranges dans le secret de la salle. Une part de cette étrangeté est préméditée, répétée, réfléchie au fil des années, et une part nous échappe…

 

 

30/09/2015. Sorties de route, septembre 2015.

En ce septembre neuf tout semble soudain assez vif pour que spontanément s’allument les flammèches du Routeseptembre201502poème. Voici donc : 1er septembre – Cantate interrompue – Dialogue avec la route – Premier frimas – Attrapé au vol – Les travaux – La ligne blanche – Passé l’orage – Solo de septembre – La route ou la vie – La route et « L’eau vive » – La tristesse – Des préparatifs – Voir vraiment – La joie – Route sérielle, musique ouverte – La route jaune – Ma route royale.

 

26/09/2015. La Vigie du Villard en septembre 2015.

Vigieseptembre2015douceur2Septembre file, tout enrichi ou troublé par le limon des septembres passés et à venir, et je continue à charrier des mots, des notes, des silences… Voici donc cinq nouveaux fragments ajoutés au puzzle : Le cassenoix – La douceur – Il pleut dans ma chambre – Éloge du poisson rouge – L’enfant au livre.

 

16/09/2015.  Histoire à la fois de regarder en arrière et d’anticiper sur l’hiver, voici une page À l’abade à La Féclaz en janvier (1996).

 

15/09/2015. À l’abade à Pragondran (notes anciennes, 1995-2000).

Pragondranoctobre1996Rassembler ici des notes d’il y a vingt ans c’est remuer des cendres, je sais bien, et refaire vainement la cérémonie de la dispersion. C’est triste, c’est funèbre, cela ne me rendra ni mon enfance, ni ma jeunesse, ni rien. À parcourir à nouveau ces lignes me brûle pourtant, ici ou là, la braise d’un souvenir si vif que c’est comme si j’y étais, comme si le temps et l’espace se trouvaient un instant abolis, comme si…

 

11/09/2015. La Vigie du Villard en septembre (2008-2014).

Vigieseptembre2012montagneEt se poursuit ce compte à rebours de la mise au Net des notes accumulées depuis l’arrivée au Villard, façon de revivre la lente approche de la fin, d’en franchir la frontière et de repartir. Voici, pour aujourd’hui, la Vigie en septembre 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.

05/09/2015. À l’abade dans le Beaufortain, pour une neuve jeunesse (août 2015).

Neuvejeunesse04Premières rousseurs sur les crêtes brûlées, derniers panaches dans le ciel sans éclat… voici les traces d’une petite randonnée alpestre en cinq étapes : la route, le ruisseau, la forêt, le col, le sommet…

 

 

02/09/2015. Sorties de route en août 2015.

Routeaoût2015sauvage« La route en août n’existe pas. Je ne la parcours pas, je n’en parle pas… »

Voici pourtant quelques fragments que je lui emprunte : La route en août – Des bêtes et des gens – Un dimanche matin – Les migrants – Cultiver le sauvage.

 

31/08/2015. La Vigie du Villard en août 2015.

Vigieaoût2015Tout ce mois d’août, et ces lignes tissées à partir de lui, n’auront peut-être été qu’une série de tentatives pour regagner un versant moins sombre de la vie… Voici donc : Fête d’août – La lumière descend la montagne – Le trou – Les failles – Sur le versant clair de nos vies.

 

 

29/08/2015. À l’abade pour un retour au bonheur des Aravis

Aravis2015Je n’étais pas revenu dans les Aravis depuis longtemps, et je n’avais jamais assisté au festival de spectacles pour enfants « Au bonheur des mômes » : c’était, en cette fin d’été, le moment où jamais, et ce fut un moment de bonheur pas du tout galvaudé. En voici quelques traces…

 

 

Allevard0223/08/2015. Premier prix littéraire pour Le Grillon de l’automne (catégorie « récit poétique ») au 8ème Salon du Livre d’Allevard ! Merci pour l’accueil au salon, et merci aux lecteurs qui ont choisi le livre… On trouvera une évocation de cette journée dans la rubrique L’entretemps : Les Attentifs.

 

22/08/2015. Premier concert pour Léo et son père au festival d’accordéon de Beaufort : on en garde une trace dans la rubrique vidéo

 

19/08/2015. À l’abade plus loin, Octobre à Barcelone (2014).

BarcelonesoleilcouchantAvec le recul on constate que ce voyage semble appartenir à un passé plus ancien, à cet autre versant de la vie qui était celui où ma mère était en vie ; ainsi le soleil qui vient de disparaître à l’horizon continue-t-il un moment d’éclairer ici ou là un sommet, le faîte d’un sapin, les martinets en vol…

 

18/08/2015. À l’abade plus loin, notes de Madère (été 2013).

M06
Se replonger dans les images de ce dernier voyage à Madère, c’est revenir en rêve dans un Paradis évidemment perdu mais c’est aussi, si l’on regarde bien, constater que la perte était déjà là, partout présente, comme l’ombre accrochée à la lumière. Il n’y a pas de Paradis !

Voici donc : 33° centigrade – Non-lieu – Dans la carlingue – Sous la bruine – Petit bout du monde – L’homme en milieu hostile – Retrouvailles – Cérémonie d’été – Levada do Norte – Marée haute – À l’heure dite – Aux rendez-vous ratés – Au cœur du rêve – Ce rêve d’île – Les débris du rêve – La chambre – Ruta antiga – Faixal – Funchal – Jour tranchant – Pendant que le coq – Retour à Sao Lorençou – Une vanité – L’île nous échappe – Recevoir la bonté – D’accord, l’écriture… – Les cétacés – Instantanés – Dernières images – Ciel brouillé… – Entre deux gares.

16/08/2015.  À l’abade à la limite entre Beaufortain et Tarentaise, cette page d’août 2014 : Solitude, avec échos. Je refonds en grande partie la rubrique en question pour permettre d’accueillir les (nombreux) textes en attente et commencer (enfin) un travail qui me tient à cœur…

 

16/08/2015. Paris, pour apprendre (notes de carnets, juillet 2015).

Parisjuillet201506Retourner à Paris ce n’était pas par nostalgie, mais pour tenter encore et autrement de vivre tout ce qui se donne à voir sans chercher à le garder, à le regarder pour plus tard. Prendre notes, dès lors, n’est pas prendre mais donner, se donner, se rendre disponible à ce qui est donné…

Voici donc, dans la rubrique À l’abade :  On tourne ! – Dans l’arène gauloise – Au square – Lumière de Bonnard – Au Parc Montsouris – À Versailles – La Vigie du XIVe.

 

14/08/2015. Au Col du Petit Chaos, nouvelle page à l’abade (Lac d’Émosson, août 2014).

 

12/08/2015. Les chemins du sauvage, notes d’Ardèche.

Dans ce texte composé d’une introduction et de cinq fragments (Sur la route arrêtée – Au Pont d’Arc – Chapias, le grand sommet – Rue des Tournelles – Au Bois de Païolive) et intégré aux sections « à l’abade » et « la cave », je reviens une fois encore sur l’art pariétal en général et la réplique de la Grotte Chauvet en particulier, le compte rendu indirect de cette visite n’étant pas distinct de l’escapade ardéchoise elle-même… Ce texte fait suite à « Pariétales », « Au Fort de l’Esprit » et « Aux frontières de la mémoire ».

 

12/08/2015. Notes de l’entretemps, salles d’attente… aux urgence. Un fragment d’avril 2009 oublié, rajouté aujourd’hui.

 

10/08/2015. Aux frontières de la mémoire (Douvaine, Genève, Bernex, Ferney, avril 2015), nouveau texte de la rubrique « à l’abade » (mais je le range aussi à « la Cave » car il fait suite aux deux textes précédents). Ce texte qui louvoie à la frontière franco-suisse sur les lieux de l’enfance est l’occasion d’une visite guidée de la Maison de Robert Hainard en compagnie de son fils Pierre Hainard, mais surtout d’une petite exploration d’un certain nombre de « frontières »: entre le passé et le présent, les vivants et les morts, soi et l’autre, le mouvant et l’inerte, l’intime et le vaste, l’enfance et l’âge d’homme, l’humain et l’animal, etc. – frontières dont l’art et l’escapade peuvent permettre de ressentir le caractère poreux et incertain, mais frontières quand même…

Robert Hainard enfant, peint par son pèreLouvoyant à la frontière on passe et repasse des postes de douane aux barrières relevées que signalent à peine de vieux panneaux ou des guitounes vides. D’un côté de la frontière les images sont vives, le passé parle et s’incarne encore ; de l’autre côté (mais on va de l’un à l’autre sans crier gare) les images sont mortes, le passé muet et on se contente d’avancer avec inattention. On sort. Un héron gris raye de la ligne droite de son vol nos circonvolutions. On entre. L’échine douce du Jura tremble dans l’air brouillé où tout semble à nouveau faire signe et sens. On sort. On finit par ne plus savoir de quel côté de sa vie on se trouve, du dehors ou du dedans, de l’endroit ou de l’envers, de l’âge d’homme ou de l’enfance, de la Suisse ou de la France.

 09/08/2015. Nouvelle rubrique : La Cave.

La Cave est une grotte artificielle idéale pour conserver les fromages… Dans cette nouvelle rubrique, je dépose pour commencer deux textes déjà formés mais en cours d’affinage, que je ne peux mettre nulle part ailleurs et qui correspondent aux parties 2 et 3 du manuscrit Derrière les lignes. (Mes propres images de caves à Beaufort ayant été détruites, la photographie de cette belle cave est empruntée au site La passion du fromage !)

Pariétales, notes des grottes est un cheminement à travers les grottes de Dordogne, visitées à plusieurs reprises avec un enthousiasme extrême. Par-delà l’enthousiasme et cette fascination pour l’art préhistorique que nous sommes nombreux à partager, il s’agit peut-être avant tout de poser la question : que pouvons-nous faire aujourd’hui, individuellement et collectivement, à partir de cet art pariétal qui nous parle si fort, mais dont on ne sait pas exactement ce qu’il nous dit ? Comment répondre à cet appel et en faire un chemin de vie ? J’avais dans l’idée de consacrer à ce sujet un petit essai mêlant poèmes, évocations des grottes et réflexions diverses (cela se serait intitulé Passez par les grottes!) ; en voici un résumé sensible, qui, j’en rêve, pourrait servir de base à un petit recueil paléolithiquement illustré.

Le Fort de l’Esprit, écrit dans la foulée pendant un long séminaire orchestré par Fabrice Midal dans un Fort Vauban jurassien, dit cette même recherche d’« un signe (…) qui aide » et qui soit surtout « à la hauteur du trouble » (Michaux) ; il dit le désarroi intime, la désorientation, la claustration dans ce lieu à la fois ouvrant et enfermant, totalitaire et total, exposé et protégé ; il dit l’illusion et la salutaire désillusion, l’éclatement du « Sans-Repère » et la réorientation qui s’en est suivie. Ayant retrouvé sa place (assis à sa table) le narrateur quitte l’enseignement du Dharma pour ne plus suivre que sa plume et la piste des chamois…

 

09/08/2015. La Vigie du Villard en août (2008-2014).

Suite de la rétrospective, avec ces pages ôtées à l’arbre de l’été : La Vigie du Villard en août 2008, en août 2009, en août 2010, en août 2011, en août 2012, en août 2013 et en août 2014.

 

 

31/07/2015. La Vigie du Villard en juillet 2015.

Quelques textes plus ou moins crépusculaires, jusqu’à l’apaisement (sinon l’harmonie) final : Le grillon de l’été – Le bal des têtes – Silence, écoute – Qui crie ? – Le vampire du Villard – La nuit nous porte – Cérémonie d’été – Drouot – Des préliminaires – Harmonie finale.

 

30/07/2015Souvenirs de scènes : quatre nouveaux fragments.

Voici, pour poursuivre ces évocations de spectacles, deux rêves et deux concerts (récents) de Dominique A pour un voyage entre la déception et l’envol, entre le rouge et le gris, entre Paris et Éléor : Un rêve (3) – Un rêve (4) – Voyage à Éléor (pour revenir au monde?) – Dans l’arène gauloise.

 

28/07/2015. « Dans l’ornière », un fragment ajouté à la rubrique L’entretemps, parkings et bords de routes

 

27/07/2015. Sorties de route en juillet 2015.

On peine à s’arrêter – on a de la peine quand il faut s’arrêter. On aspire au départ et puis, le moment venu, on cherche à prolonger. Voici donc, en guise de post-scriptum, quelques nouveaux fragments empruntés à juillet : La route en juillet – Dernier aller – Le temps flexible – Une scène vide.

 

14/07/2015. La Vigie du Villard en juillet (2008-2014).

Vampire plutôt que vigie, je boucle depuis la pénombre froide de ma cave, et en cette date qui fait comme une borne, cette rétrospective de juillet 2008, juillet 2009, juillet 2010, juillet 2011, juillet 2012, juillet 2013 et juillet 2014.

 

 

30/06/2015. Sorties de route en juin 2015.

Derniers textes de la saison, avant la probable interruption estivale… Voici donc : L’insouciance – Bleu livide – Je pars en voyage – Perdre la route – 2 M.M.S. – Moderato palpitare – La musique, les mots, les fleurs – A l’écoute de l’été…

 

 

30/06/2015.  La Vigie du Villard en juin 2015, dix nouveaux textes: Musique et tremblements – Le soleil cogne à votre porte – Retour à Beauvoir – Le bruant jaune – La paix en mon jardin – Musique et tremblements (2) – Jour de fête – Solstice d’été – Nuit de veille – Le Nan Laguyan.

 

Le temps, le deuil, la musique, tout ce qui tremble : un mois de juin ordinaire mais intense. Je termine la mise au Net de ces notes avec, posé près de moi, le Bayan qui m’accompagne : c’est un bel instrument, rassurant, d’un beau noir qui brille comme le stylo Mont-Blanc…

 

29/06/2015. La Vigie du Villard en juin, suite de la rétrospective…

Juin 2008  (Rêves de juin – Nuit froide – Fragments 1 et 2 – L’éternité à La Table)Juin 2009 (Attendre un ami – Ainsi ! – La nuit à nu – Veilles de départ – Des adieux – Le temps des escapades) –  Juin 2010 (La menace – Premier orage – Le refuge – L’orage est si loin…) –  Juin 2011 (Les cinq mondes – A la dérive – Petite épiphanie en juin – Le temps d’habiter) – Juin 2012 (La fin du chat – Vastes – Le mouroir – Écrire pour ne pas mourir? – Le rituel du bus – La chanson de David – A la terrasse du sud – Dans l’affaissement des lattes…) – Juin 2013 (En secret – Soliloquant – Des adieux – Premier orage – Festival d’été – Journée rouge – D’un souffle malhabile – Au retour de l’été – Seul – Le début, la fin) – Juin 2014 (Jours de juin – Regardant mon enfant dormir – Les voiles de juin – Solstice d’été – A la dérive).

 

19/06/2015. À l’abade en train… le temps d’un aller-retour.

Qu’on ne parle pas d’acte manqué : je voulais vraiment partir, voir Bruxelles que je ne connais pas, retrouver des amis, en découvrir d’autres, toutes choses qui enrichissent la vie. Le voyage, bêtement interrompu, s’est transformé en un aller-retour en train que ces notes ne sauvent pas de l’inutilité…

 

13/06/2015. Fête de la musique à l’église de La Table

avec l’ensemble d’accordéons de Raphaël, de beaux morceaux d’accordéon et de chant, l’ensemble vocal et l’orchestre cadet de l’école de musique… Grand merci à la municipalité de La Table pour l’accueil et le buffet, grand merci à Gilles et à Raphaël. On trouvera en rubrique vidéo une trace (épargnée par les caprices d’un caméscope défectueux) de ce qui fut pour moi le premier concert (avec ses ratés). Léo, après une « Petite horloge » russe bien remontée mais pas filmée et pendant que l’averse gronde, interprète « Il en faut peu pour être heureux » en solo et une « Petite pièce slave » en duo, puis je joue un extrait de la « Chaconne en fa mineur » de Pachelbel.

 

07/06/2015. La salle est immense en été, deux petits fragments : « L’habitude de l’art… et la main qui tremble ! », « Carnets (2) ».

 

05/06/2015. À l’abade à Paris, juin 2014, « illusions capitales ». 

Un mois après les précédentes notes je revenais à Paris pour un colloque consacré à une approche géopoétique de la ville. Les spécialistes liront dans ces lignes des points de convergence, mais aussi des marques de distance par rapport à la dite approche ; les autres profiteront simplement de la balade.

 

31/05/2015.  À l’abade à Paris en mai 2014, le dernier voyage.

On me dit parfois que ce que j’écris n’est pas très drôle, voire franchement morose, et ne remonte guère le moral. Disons que la mise en ligne de ces notes parisiennes est une façon d’assumer pleinement ce rôle de rabat-joie… C’est aussi manière de boucler in extremis un mois de mai chargé en revenant sur une étape importante. Voici donc : « Pontcharra-Paris », « Boulevard des Capucines », « Théâtre d’ombres », « L’accordéon », « Lassitude du touriste », « Buttes Chaumont », « La fin du film », « Un coin d’appartement »…

 

28/05/2015. Sorties de route en mai 2015. Neuf nouveaux fragments: « Le voyage », « Le chantier », « La pluie et le beau temps », « Fenêtre ouverte », « Retrouver le sauvage », « Comment va la route », « En vert et blanc », « Transparence et obstacles », « La route comme un serpent ».

 

28/05/2015. La Vigie du Villard en mai 2015. Cinq nouveaux fragments: « Entrée en mai », « Phoenicurus phoenicurus », « Veilles de départs », « De la publication en ligne », « L’automne en mai ».


18/05/2015. La Vigie du Villard en mai.
De retour d’escapade on finit de mettre au propre ces notes de mai, tandis que la pluie s’abat sur la fenêtre de toit : temps instable, auquel on ajoute un peu d’instabilité encore…

Voici donc La Vigie du Villard en mai 2008 (Haïkus de mai – Auprès de l’enfant – Sous le grand portique – La porte des pins – Perdu – Retrouvé!), en mai 2009 (Refuges précaires – Le samsara – Souvenirs épars – Gare de Grenoble),  en mai 2010 (Premier jour – Deuxième jour – Le sursis – Un très beau rêve – La vie est un miracle – Feuille jetée au vent – La vie est un miracle (2) – Dans l’urgence, ce cri), en mai 2011 (Nan du Fruitier – Le nouveau toit – La plume d’or – Soir d’orage), en mai 2012 (Bribes sans titres), en mai 2013 (Au vieux corbeau – Un accident – L’orage – Le grand creux – La grêle – Silence, crépitement – Je ne crois pas… – Ciel et front – L’apogée – Le rêve, la musique – Trop d’eau ! – Entre deux – Petite neige – Grande neige – Le sommeil – La pluie – Paupière lourde…) et en mai 2014 (Au propre – Été froid – Solo – Conversations sur la mort – L’éternité… –  Les catacombes – Les ocelots – Le miroir – Intérieur bulles – Les parapentes).

 

01/05/2015. À l’abade aux Mottets en avril 2015 : « le Martin-Pêcheur ».

Un foulque glisse à la surface de l’étang, sur laquelle il semble soudain prendre appui, se hisser et, s’enroulant sur lui-même, retomber avec assez de force pour percer dans le miroir de l’eau un petit trou bouillonnant qui se referme aussitôt derrière lui…

 

30/04/2015. Cinq nouveaux textes, La Vigie du Villard en avril 2015.

En cet avril lumineux et funèbre on aura bien balancé entre la mémoire du dedans et l’oubli du dehors… « ou l’contraire ». Voici donc: Les bouvreuils – Des bougies dans la nuit – L’espace et le temps – Soudain la forêt – Dispersion des cendres.

 

 

 30/04/2015. Sept nouveaux textes, Sorties de route en avril 2015.

Ce mois-ci la route, nonobstant deux bonnes semaines d’infidélité, fut sereine, riche et pleine d’allant. Voici donc : Repartir en avril – Le rideau déchiré – Soleils de face – Même les arbres… – Comme une sortie en mer – Jour jeune, vieille nuit – Les traces sur la route.

 

 

27/04/2015. Les rencontres de la Bibliothèque Municipale d’Allevard.

En guise de traces de ce moment chaleureux, des images ici, un article . Grand merci à Claude Bachelier et à toute l’équipe des bénévoles de la Bibliothèque pour leur accueil et leurs lectures, ainsi qu’au public.

 

 

15/04/2015À l’abade en Camargue, avril 2012: « La beauté vue de loin ».

Cette année-là comme souvent, nous nous retrouvions pour une escapade au-dehors, au-dedans… De retour de balades j’écrivais L’éloignement. Longues palabres, longs silences, dont je rassemble ici les bribes avant de repartir.

 

 

14/04/2015. À l’abade à Paris en avril 2007 : nouveau fragment ajouté au puzzle…

 

13/04/2015. La Vigie du Villard en avril. Temps superbe, exubérance ordinaire d’avril. La Vigie, cependant, s’enferme dans ses printemps passés et néglige son tour de guet et la joie de l’abade pour remonter des caves des carnets ces fragments d’images tellement moins colorées que celles du dehors, mais qui permettent néanmoins de maintenir entre hier et demain un lien, une tension sans lesquels le présent serait sans perspective – autant dire invivable.

 

Voici donc La Vigie du Villard en avril 2008 (Un peu de cette paix – Respire – Trilles et crépitements – La première hirondelle – Enfants perdus – Qu’est-ce que j’y peux ? – Deux bouvreuils – Ce qui rassure – Balade d’avril 1, 2 et 3 – Notes de l’ordinaire – Notes pour pincer – Balade d’avril 4), en avril 2009 (L’Indien du Villard – Nocturnes – En parfaite harmonie – Notes du Gelon – La rumeur de la guerre – En attendant l’été – Jour d’orage – Exploration / Harmonie – Après la tempête), en avril 2010  (Jours de neige – Comme hors du temps – Je n’écris pas), en avril 2011 (Louer le printemps – Notes du jardin), en avril 2012 (L’écrivain de deux ans – Pommiers en fleurs – J’ai perdu le Mont-Blanc – La tempête – Après tempête), en avril 2013 (De la bonté des bêtes – Été court – « Après beaucoup d’années » – Colères – Des maîtres – Un grand renard – Marais du Pontet – Tentative de déploiement – Le rythme lent – Manière de dire oui – Manière de dire non – La plume cassée – Les derniers feux) et en avril 2014 (Les voiles – La musique – Brève averse – Des illusions – Madère – Fêtes printanières – Le livre et la mort – Éloge du verre).

 

12/04/2015. Nouveau fragment ajouté à La salle est immense : « Hibou, chou, genou… » Ciel bleu-blanc par-delà la fenêtre close de la salle de classe, à travers laquelle fuse parfois le cri froissé d’un rougequeue. Devant moi, vingt-sept nuques recourbées sur un devoir de réflexion : « l’adolescence, vous connaissez ? » Parfois un visage émerge, qui regarde dans le vide avec un air égaré ou bien se tourne discrètement vers la copie du voisin ou vers le ciel bleu-blanc, en quête de sens ; parfois une porte claque, ou bien on entend les éclats de voix des salles voisines…

 

04/04/2015. Archives audio et vidéo. Devant la prolifération de documents audio et vidéo qui menacent d’envahir l’espace dédié au texte (ici comme partout…), j’aménage sur le présent site un nouveau placard qui permettra de mettre de l’ordre dans tout cela. Se trouvent ainsi empilées des images et des voix de diverses époques – l’accordéon, la conque et la clarinette, l’évocation de mon premier livre en 1997 et celle de mon nouveau premier livre en 2015, ou l’hommage à ma mère ; ce qui, au fond, n’est pas très différent du montage ordinairement opéré par l’écriture.

 

31/03/2015. Sorties de route, mars 2015 : nouveaux textes.

Ce mois-ci, il est encore question de maisons, de travaux, de discrets effondrements, l’allant de la route ayant le dernier mot… Voici donc : Maisons, maisons – Du deuil – Embarras de mars – Les enclos – Après le frai – Des vestiges – A conserver, à démolir – L’autre monde – Nouvelles traces – Le ravin – Un beau voyage.

 

 

30/03/2015. La Vigie du Villard, mars 2015.

Ce mois de mars, qui s’achève dans le ruissellement des averses, a semble-t-il été marqué par des velléités migratoires autant que printanières… Voici donc cinq nouveaux fragments: Le soleil – Le chant de la terre – Le vent du voyage – Retour en Guyane – Interminablement, la pluie.

 

 

28/03/2015. Présentation de L’éloignement à Cessey-sur-Tille : voir les deux vidéos mises en ligne. Un grand merci à Marie-Thérèse Mutin, à Isabelle Mutin, à tous les bénévoles des éditions, aux lecteurs et au public venu nombreux.

 

 

23/03/2015. La salle est immense, printemps : « la voix du poète », quelques mots pris au vol pendant la venue de Jean-Pierre Chambon au collège ce jour. Aujourd’hui  ce n’est pas moi qui parle. Dans la grande salle polyvalente du collège, pendant qu’au-dehors les rougequeues froissent leurs copies, Jean-Pierre Chambon fait face à mes deux classes de Troisième…

 

20/03/2015. Rencontre à Novalaise. (Vidéo ici)

Ce soir je m’arrête à la croisée des routes. Ce bar-restaurant de L’Étape où se déroule la rencontre, je suis passé devant des années durant pour rejoindre la maison familiale. Je suis assis sur ce tabouret rouge face à la baie vitrée qui donne sur le carrefour et, pendant qu’Élodie Jamen parle d’Éthiopie, de Rimbaud, de Polynésie, pendant que François Pérez évoque le Groenland et cette civilisation inouïe des Inuits que son père a connus en compagnie de Charcot, je regarde passer mon fantôme… [Lire la suite.]

 

08/03/2015. La Vigie du Villard, retour sur mars et suite de la rétrospective…

Voici quelques bribes détachées des carnets et datées de mars 2008 (Lampes allumées – En balade – Neige de mars – Dehors), mars 2009 (Des visites – Au lieu d’écrire – A l’abade – Un forçat heureux – La mort, le monde), mars 2010 (Les signes semblaient favorables – Sidérante douceur – L’insouciance – Musiques – L’amour), mars 2011 (Le temps sera venu d’habiter), mars 2012 (En équilibre – Hors-temps – De très loin – Printemps lointain – Les drames), mars 2013 (La maison vide – Ô ce volet qui bat – Vent de mars – Lièvres et rougequeues – Des paroles nécessaires – Traces – A la hulotte – La lumière –  La terrasse – La douceur – Le brouillard – L’étrangeté – Nos vieux chanteurs) et mars 2014 (Phoenicurus ochruros – Équinoxe de printemps – Le monde rouge – Dernier souffle – Le troisième voyage).

 

01/03/2015. La Vigie du Villard, février 2015 : nouveaux textes.

Ce mois-ci, dans l’habituel jeu des ombres et des lumières, du dehors et du dedans, du feu qui protège ou qui ravage, de la réalité et du rêve, l’avantage est aux ombres… Voici : A la lune – Chaconne – Lumières & ombres de février – L’incendie – Entre deux rêves – Nocturne (et la vidéo de la chaconne jouée sur Pigini Maxiconcertino).

 

28/02/2015. Sorties de route, février 2015 : nouveaux textes.

Route de nuit, février. Et après ?  Après, encore quelques virages et quelques textes qui parlent de la route, du voyage, de tout cela qui nous file entre les pneus et qui est si précieux: Matin de neige – Sur la route ordinaire – Des miettes – Où sont les signes ? – Dernier aller de février…

 

 

21/02/2015. Textes ajoutés à Portes battantes, fenêtres ouvertes : le compte rendu d’une rencontre avec Jean-Pierre Siméon à la Maison de la Poésie (initialement publié sur le site de l’Atelier du Rhône), et celui d’une rencontre entre Jean-Marc Undriener et Jean-Pierre Chambon, « Le dehors et le dedans » (avec, en filigrane, un écho à la belle exposition Giuseppe Penone au Musée de Grenoble).

 

 

16/02/2015. «Un livre attachant sur une recherche intérieure au contact de « l’infamilier », si j’ose dire, toutes attaches rompues, et avec l’écriture (en l’occurrence ici riche et précise) en ligne de mire, comme point d’ancrage désiré…»: Entre la parution d’un nouveau livre (Regarder l’océan, Stock) et celle du nouvel album (Éléor) Dominique A évoque L’éloignement dans son carnet, merci à lui ! Pour toutes sortes de raisons, cela me va droit au cœur.

 

09/02/2015. Quelques lignes ajoutées à La salle est immense« le temps d’une averse de neige »…

Il a neigé, beaucoup, sur Allevard comme partout en montagne, et il neige encore. La classe clairsemée planche sur un devoir : Que pensez-vous de cette phrase de la chanson de Cat Stevens dans Harold & Maude, if you want to be free, be free? [Lire…]

 

08/02/2015. La Vigie du Villard poursuit sa progression rétrospective avec quelques fragments de février pour cette lecture en forme de mille-feuille hivernal…

 

Voici donc les notes de février 2009 (Soir d’hiver, lisant – L’art et la maladie – Jours d’hiver – Lové dans l’hiver – Pour se souvenir – Ailleurs), février 2010 (Éloge funèbre – Mondes et habitants… – En retraite – Pierre poreuse – L’averse – Cauchemars – Retour au calme – Les signes du printemps), février 2011 (Peu de traces), février 2012 (Travail – Cauchemar – Débâcle) et, pour mémoire, février 2013 (Hokusaï, le Patron Morin et les eucalyptus – Lâcher-prise (Joël Vernet) – Domme – Premier appel – Filigrane à la fenêtre – De nouveau la neige – Montagne, fin d’hiver) et février 2014 (Écrire avec la neige – Intérieur vide – Débâcles – Carabus intricatus).

 

 31/01/2015. Neige, glace et grand froid: ce n’est pas le moment de sortir, mais de mettre en ligne ces dernières bribes du journal de bord La Vigie du Villard, janvier 2015, histoire de laisser place à février qui, n’en doutons pas, nous « mettra à genoux »… Il y est une fois encore question d’hiver, de rêves, de poésie, de fenêtres, et des rapports entre tout cela. Voici donc:

Neige, neige et encore neige, toute la nuit et, après une accalmie ce matin, toute l’après-midi. Janvier s’achève sur le triomphe de la neige… – Gratter la glace – Écrit en liberté – En attendant la neige – La nuit, la neige – Au piège du réel – Crépuscules – 7 ans de neige.

 

29/01/2015. Voici, après un temps de silence imposé par les aléas de la technique, quelques nouveaux fragments ajoutés à la rubrique Sorties de route, janvier 2015.

Avec la neige la route se resserre, qu’on ne voit plus que dans un encadrement de glace et d’arbres croulants… Je dis: la route… – Tout est nouveau!… – Une aube sans nuages – La lumière – Dans l’île fragile – La route sous la neige – Dans la nuit – Le bus scolaire – Choses vues (1) – Choses vues (2) – Des ombres

 

16/01/2015. Nouveaux textes ajoutés dans la rubrique À l’abade !

Dans l’attente de la neige je lance ces lignes-là d’un janvier à un autre, qui évoquent Chambéry-le-Haut (Chambéry, la neige en janvier) et Paris (Paris, janvier). Pendant ce temps, la pluie s’abat sur la fenêtre de toit et la température dégringole…

 

 

11/01/2015. Nouveaux textes ajoutés à La Vigie du Villard.

Cette année, La Vigie retourne en arrière en juxtaposant les notes qui vont de l’installation au Villard (février 2008) jusqu’à l’été qui a suivi L’éloignement (2012). Manière de boucler la boucle, de prendre la mesure du temps, et de vivre je l’espère avec intensité un présent diffracté aux miroirs du passé…

Voici donc, en ce mois de janvier 2015, les notes de février 2008 (Là-bas, ici), janvier 2009 (Malades en hiver – L’emménagement – Les bruits de la nuit – Le joueur d’échecs – Ces simples traces), janvier 2010 (Nouvelle neige – Clément – Gampopa, le feu, la neige – Du présent – La fin – La dernière chambre) et janvier 2012 (Des adieux – Fragments genevois – Un éveil – L’alarme – L’autre voyage – Ensevelis).

06/01/2015. À lire dans Le Bien Public de ce jour : « J’ai marché jusqu’au chemin rouge » (sur L’éloignement).  Lionel Seppoloni, après des années blanches du côté de Chambéry, et quelques années noires du côté de Lyon, traverse des années “vertes”. Un moment de sa vie où il renonce à écrire des livres, dit-il. Mais il prend des notes… La preuve par l’écrit, puisque tout ce livre, L’Éloignement est imprégné de l’ambiance lourde, tropicale, de la Guyane française, où il vit…

Et dans les pages « Savoie » du Dauphiné d’aujourd’hui : Lionel Seppoloni, professeur, écrivain et musicien, par Brigitte Mauraz. L’écriture qu’il qualifie « de relais pour aller vers une vie plus intense », est un exercice pratiqué au quotidien. Sur le chemin du collège, il chausse chaque matin “sa paire de lunettes pour mieux vivre” et l’écriture prend alors une dimension de partage… Alors que l’écriture aurait pu le conduire sur le chemin du repli et de l’enfermement, la musique, synonyme d’ouverture sur les autres, a constitué son antidote. Et d’ajouter : « La musique corrige les travers de l’écriture ». (…) Publications d’ouvrages, ateliers d’écriture, écriture en ligne sur internet : la vigie du Villard conjugue à tous les temps et à tous les modes, les verbes donner, recevoir et échanger. Et de conclure : «Dans une époque difficile, l’espace devient plus habitable en allant vers les autres»…

Photographie: Brigitte Mauraz, pour Le Dauphiné.

 

05/01/2015. À lire dans Le Dauphiné de ce jour : « Seul face à la nature… » (à propos du Grillon de l’automne).

La photographie ci-contre est de Sylvain Poujois. Voir ici l’article : Lionel Seppoloni, auteur Rhônalpin amoureux des lettres et de la montagne. Les rêveries d’un promeneur solitaire.

Je signale par ailleurs que je dispose désormais d’une page « Facebook » sur laquelle je ferai figurer les actualités publiées ici, et qui permettra des échanges plus directs et plus conviviaux.