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26/12/2017. La Vigie du Villard en décembre: la blessure sous la neige, journal d’un fataliste.

Vigiedécembre2017actusJe n’ai pas tant que cela chevillée à la plume et à l’écran la passion autobiographique. Je me sens peu de goût pour toutes ces mises en scène de soi en pauvre hère esseulé, dénudé, lançant après minuit sous la lumière rouge et pour va savoir qui des regards accusateurs ; mais je ressens pourtant la nécessité d’en passer par une phase d’introspection plus ou moins assumée, depuis qu’un trou dans ma barque l’a rendue plus difficile à manœuvrer…

 

22/12/2017. La salle en décembre : Coming-out.

Saxenclasse« Vous voyez, j’ai mis aujourd’hui ma plus belle tenue de père Noël, de clown ou de diable (je vous laisse choisir ce que vous préférez), afin de fêter comme il se doit le dernier cours de l’année et de continuer notre séquence autour de la parole amoureuse : dire l’amour…

 

15/12/2017. La littérature à la dérive numérique, article d’Enrico Agostini Marchese sur le site de la revue Sens-public.

L’opposition millénaire entre réel et imaginaire (…) est-elle encore valable à l’époque du numérique ? L’auteur aborde avec pertinence différentes œuvres littéraires, en passant par l’ancienne section « Sorties de route » du présent site. « Les réflexions, les poésies et les photographies façonnent cet espace de manière telle que l’on peut dire être là, plongés dans un espace où l’élément réel de la route se mêle indissolublement avec sa narration, empêchant ainsi la possibilité de tracer une différence qualitative entre réalité et imaginaire »

 

30/11/2017. La Vigie du Villard: journal de l’esseulé en novembre.

Vigie novembre 2017Peut-être que tenir un journal c’est tenir quand même. Cela introduit en tout cas une distance salutaire par rapport à la réalité vécue, puisqu’on ne saurait sans indécence tout dire de ce que l’on vit en mettant au passage en cause, d’une façon déloyale, celui-ci ou celle-là du proche ou du lointain qui n’auraient pas leur mot à dire…

 

11/11/2017. À l’abade entre deux gares : On ne pleure pas parce qu’un train s’en va…

Chambéry ParisÀ cette scène-là je reviens tout le temps, comme reviennent les vieux sur les lieux de l’enfance, les saumons à la source ou les rêves au rêveur. Faut-il la dire encore ? Le hasard a voulu que le train d’aujourd’hui parte du même quai, et que la place que j’occupe soit la même que naguère…

 

07/11/2017. Jean-Marie Corbusier parle de La Route ordinaire sur le site Recours au poème. Merci à lui !

Couverture La Route ordinaire2(…) Le paysage décrit est un prétexte à dire autre chose de plus intime, de plus général ou de plus abstrait. Mais le paysage concret finit toujours par revenir comme s’il était point de repère. C’est une voix calme et posée, posée sur le monde dans son évidence et son interprétation (…), [et] tout un cadre de vie que dessine l’auteur, toute une philosophie sous-jacente, une manière de dire oui au monde par ses moindres détails qui nous élèvent vers une lumière pour étreindre la taille de la terre.

 

30/10/2017. La Vigie du Villard en octobre 2017.

Vigieoctobre2017Métamorphoses en octobre… Matin blanc. Lune blanche dans le ciel blanc, et le toit blanc lui faiblement. À voix blanche le merle tente un chant. Il se passe quelque chose.

 

 

30/09/2017. La Vigie du Villard en septembre 2017.

Vigieseptembre2017Quatre fragments arrachés au mutisme : La beauté – Sortir du bois – Les grandes découvertes – Des anges incertains – Trois degrés.

 

 

 

23/09/2017. L’attente des images, Une fin d’été.

Une fin détéFins d’été, faim de loup, faim d’orages et de feu, fin ou début du feu. Ce jour-là mon paysage familier de châtaigniers, de bouleaux, de sapins et de trembles, a tremblé, a flambé, secoué par bien pire que le vent, que le feu…

 

 

28/08/2017. À l’abade en Dordogne, au hameau du Roc.

Dordogne2017 01Premier voyage de l’après sur cette pente descendante du grand décentrement. Premier voyage sans raison, sans illusion, que l’on fait quand même parce qu’on a dit qu’on le ferait – mais décentré, cette fois, poussé à la périphérie du cercle de sa vie…

 

 

27/08/2017. À l’abade en train, sept nouveaux trajets.

En train02Ce goût, ou ce dégoût, ou cette fatalité du départ qui fait qu’on se lève bien trop tôt après une mauvaise nuit, qu’on se retrouve sur un quai de gare, les yeux plissés face au soleil dont les verres fumés ne filtrent pas assez les rayons obliques, à piétiner parmi une foule d’inconnus hébétés ou bizarrement bavards, et que bientôt…

 

17/08/2017. À l’abade à St-Pierre d’Albigny: « Le tilleul ».

Lac de St PierreOn voit ici de grands nuages flous, de grandes montagnes bleues, et une myriade de tout petits humains aux corps desexués d’être trop nus mais que baignent néanmoins avec la même bienveillance l’eau froide du lac et le soleil ardent…

 

 

Passy 13 août 2017 bis

17/08/2017. L’entretemps, quelques mots de Passy – « Le chamois ».

Embusqué face à un chamois débusqué, un pic noir en vol, un tétras-lyre, sous le haut plafond noir que percent les projos, j’attends et j’écoute…

 

16/08/2017. Notes du dernier voyage (2).

Dernie voyage 01Quelques images du Gard, du Gardon. Quelques échos surtout de quelques épreuves ordinaires, mais quand même cinglantes, et du grand souffle qui permet peut-être de les traverser sans « verrouiller, jamais, la vie à double-tour ».

 

 

23/07/2017. Journal des Bois gravés.

Intro JournalAprès l’échange « à distance » de L’attente des images, voici quelques traces rassemblées « in situ » et quasi en temps réel à Poitiers, chez Jérôme Bouchard, dans l’atelier des Bois Gravés… L’attente des épreuves – La belle endormie – That’s a plenty – Quelques combats – Nos yeux de chats – Unhappy accidents – Les possibles – Le rouge-queue, le hasard et la chance – Rencontres hasardeuses – L’impossible – La transmission – Leçon d’encadrement – Moving out – Leçon de bulles – Leçon du graveur – Aux affamés.

 

14/07/2017. La Vigie du Villard en juillet.

Vigiejuillet201704Juillet court, pas pressé mais tout dédié à l’écriture, à la musique, au silence – et la Vigie éteint les feux, quitte sa nacelle et s’en va bricoler en soute. Trois fragments néanmoins : On parle – Clem’trane – Le Donjon, suivis de trois autres en quelque sorte délocalisés : Les ombres, le houx – Les sons n’ont pas de lieu – La nuit du 13 juillet ; et, en vidéo, le cérémoniel musical habituel (Oblivion).

 

 

13/07/2017. A l’abade en train : le train du « Grand Lent ».

Le Grand LempsJ’attends le train pour le Grand Lemps – autant dire, le temps converti en tempo, lento, lento, avec aussi l’idée d’une certaine solennité, de quelque chose d’ample et de grave dans cette lenteur qui semble comme lestée par le poids des ans qui assagit, dit-on…

 

 

30/06/2017. La Vigie du Villard en juin.

Vigiejuin201705Je fauche un peu les herbes folles du jardin abandonné et puis, pleurant, éternuant, file me réfugier dans ma Cave à l’abri de l’été pour écouter Coltrane, attendre l’arrivée de mon sax ou rédiger ces notes : Mondes perdus – L’entrepôt – Le ruisseau contrarié – L’orage – La taupe – Le Saxophone – Le nid de l’aigle – Solstice d’été –  Solo en rouge – Le dernier bal.

 

25/06/2017. À l’abade dans le Bargy, avant l’orage…

Bargy juin 2017Dernières nouvelles du « grillon de l’automne » dans le Bargy, en juin… Il reste encore un peu de lumière, et l’écho des derniers bêlements accrochés à la page du carnet. Là-haut le vol du gypaète croise la trace de l’avion, dont le déplacement rapide donne l’impression que c’est toute la montagne qui part à la dérive.

 

25/06/2017. La salle est immense.

Divers fragments ajoutés ici ou là en cette fin d’année scolaire, dont le dernier qui évoque des éclats, des lames, quelques larmes…

 

09/06/2017. L’attente des images, « journal d’une plante carnivore ».

Journal01
Je poursuis mon aventure parmi les images de Jérôme Bouchard, en modifiant un peu les règles (puisqu’il ne s’agit pas, cette fois, de gravures envoyées mais choisies sur le site de Jérôme, et dont je n’ai donc vu que des reproductions) pour cette septième livraison : sept fragments d’un très improbable « journal d’une plante carnivore » (un comble pour un végétarien…).

 

 

Rencontre à Thônes03/06/2017. L’aventure ordinaire, rencontre à Thônes, dans la rubrique vidéo.

Rencontre animée par Lionel Bedin et organisée par la Librairie des Aravis à l’Hôtel de l’Hermitage, sur le thème de l' »aventure ordinaire ».

 

31/05/2017. La Vigie du Villard en mai.

Vigiemai2017 02Quelques bribes encore pour ne pas perdre le fil, pour assurer la permanence, la transparence, rester à vif, voici : Offrande – Journal d’une plante – Des chiens et des hommes – « L’air semble plus léger » – Cadavres en mai – En ce jardin – L’étendue et le désastre – Golgotha – Tombeau du Loir – Ces bribes…

 

 

Léo et Lionel à La Rochette12/05/2017. La Route ordinaire à la Médiathèque Fabrice Melquiot (La Rochette), dans la rubrique vidéo, avec Léo à l’accordéon.

 

 

08/05/2017. À l’abade entre deux gares : un nouveau fragment.

Grenoble Pontcharra 5 mai 2017D’abord je me suis échappé, j’ai fait trois pas de côté et pris le large étroit – puis me suis égaré. Deux étrangers aussi paumés que moi m’ont demandé le quai B, quai B, et j’ai répété ainsi hébété que je cherchais comme eux le quai B, tant et si bien que ce sont eux qui ont trouvé et m’ont indiqué le chemin…

 

30/04/2017. La Vigie du Villard en avril, cinq nouveaux fragments.

Vigieavril201701Il y eut de belles lumières en ce mois d’avril ; des ombres terribles aussi, un fort coup de gel qui vieillit d’un coup les jeunes feuilles de l’actinidia, et le bref retour de la neige. Voici donc : Duke Ellington – Des rêves en avril – Leçons de ténèbres – Je jouais du violon – Dernier salut.

 

 

27/04/2017. À l’abade : Notes de Normandie.

NormandieComme la relecture de La Recherche du temps perdu entamée cet été m’y ramène ; comme je déteste avoir griffonné pour rien ; comme enfin cela me délasse d’autres activités d’écriture plus difficiles, voici ces quelques notes normandes prises à la va-vite en août 2016 et mises au propre ces jours-ci.

20/04/2017. VidéoLettre ouverte aux quatre vents.

Image lettre ouverteVoici, en ce Vingt-Avril, une Lettre ouverte aux quatre vents mise en mots, en musique et en images vidéo (ce que j’avais d’abord en tête c’était Le Miroir de Tarkovski, quelque chose comme la quête de l’impossible dans l’observation fébrile des choses ordinaires – le résultat, réalisé à la hâte, est plus modeste, mais quand même fébrile, je crois…); voici donc cette lettre à l' »absente », à propos des possibles vertus de l’absence, façon de faire le point, de résumer le parcours, de regarder alentour et de rendre hommage à quelques écrivains qui me sont chers, au premier rang desquels Philippe Jaccottet.

 

05/04/2017. Interview pour « Sentiers d’auteurs », par Patrick Jagou, pour RTL 2.

 

28/03/2017. La Vigie du Villard en mars

Vigiemars2017paysagenoirMars. Le printemps avance, l’hiver recule, puis l’on inverse : un pas en avant pour l’hiver, deux pas en arrière pour le printemps, au rythme des claquements de queue des rouges-queues… Voici donc : La neige – Le brouillard – Le vent – La Mort à Venise – La route illisible – L’entraînement – Tout ce qui vibre – La fougère

 

11/03/2017. La salle est immense : la salle en mars, quelques nouveaux fragments.

 

01/03/2017

La Route ordinaire

Parution de La Route ordinaire (Savoie-Isère, journal de la D207) aux éditions Livres du Monde, Annecy.

Proses, poèmes & divers fragments routiniers, avec 13 encres de Macha Poynder.

Collection « Mondes ouverts », 14×20.5 cm, 336 pages, 19.90 €
ISBN : 978-2-919117-34-5

Disponible auprès des éditions Livres du monde, sur les sites de vente en ligne et dans certaines librairies.

 

28/02/2017. La Vigie du Villard en février 2017. 

Vigiefévrier1703Février 2017 : clarté brève, comme chaque année, avec l’impatience de la débâcle et cette fois l’attente du livre terminé mais pas encore transformé en ce cercueil qui servira peut-être de barque pour passer… Voici donc : Sans tomber – Sans sombrer – Sans lambiner – Sans se blesser – Sans fatiguer – Sans enfants – Pas sans beauté – Le vertige – Deux cadavres – Tombeau du Bec-croisé – Sarabandes.

 

17/02/2017. La Salle est immense.

CollègeneigeOn trouvera ici quelques nouveaux fragments ajoutés paresseusement, et avec un léger décalage, au chapitre de janvier : Le grand froid – I.M. – La neige – Le grand froid (2) – Le faucheux… ; et l’on trouvera plus loin le chapitre de février revu, corrigé et complété de quelques nouveaux fragments.

 

31/01/2017. La Vigie du Villard en janvier 2017

Vigiejanvier2017fenêtre01On entame ici tranquillement la dixième année de ce journal extime et informel, avec encore quelques bribes qui n’ont d’autre prétention que de garder traces... Voici donc : Matin de janvier – La liberté – Une épiphanie – Les lignes du froid – Contre l’oubli – Un baume – Un charme froid.