Vigie, mars 2025

Les mystères du vent

 

 

Les cris de détresse de Nouchka m’ont alerté, et je suis descendu de nuit avec la lampe dans le jardin que balaye un vent tiède. Rimski a disparu. Je constate que le vent a fait une brèche dans la clôture, suffisante pour lui – mais Nouchka, dans ces cas-là, ne le suit pas et appelle. J’arpente sans illusion le terrain alentour.

Moins d’une demi-heure plus tard, d’autres aboiements de Nouchka me précipitent à la fenêtre. Rimski a regagné l’enclos devant la maison, ce qui n’est pas possible car celui-ci, séparé du jardin par une autre clôture, est parfaitement clos, et qu’il n’a donc pu y rentrer seul. Il tient entre ses pattes un très gros os, ce qui explique son retour rapide (il avait besoin d’un endroit sûr pour le ronger). Peut-être un voisin l’a-t-il ramené en ouvrant le portail fermé à clé puis en le refermant ? Ce n’est pas possible non plus…

Une enquête plus poussée me permet de supposer que c’est plutôt le vent qui, ouvrant d’une bourrasque la porte du garage, a permis à Rimski d’entrer puis de pousser la porte de séparation qui mène à l’entrée, laquelle donne accès à l’enclos. En résumé, le vent ouvre, le vent ferme, le vent vole, le vent rapporte…

21/03/25

 

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