30/11/2021. La Vigie du Villard en Novembre.
Novembre s’éteint, se rallume, fait un pas vers l’hiver puis revient vers l’automne, et moi je tourne encore en rond parmi les feuilles mortes ou vives, avec mon chien, mes rêves, mes souvenirs, mes oublis, mes vivants, mes morts et mes brassées de mots…
28/11/2021. « La nature dans tous ses états », rencontre à Thônes.
Voici, en page « vidéo », l’extrait me concernant de l’entretien mené par Lionel Bedin avec Perrine Lamy-Quique et René Frégni à Thônes – une riche rencontre sur laquelle j’aurai l’occasion de revenir.
04/11/2021. Un trajet de plus « entre deux gares »: « L’étranger dans la glace » (Le Villard-Annecy).
Ô ces départs en pleine nuit pour rejoindre la gare, je les détesterai toujours autant. Pas à cause de la fatigue mais à cause de la tristesse…
01/11/2021. La Vigie du Villard en octobre.
Des flambées de feuilles voltigent dans la tête comme ces bouvreuils de retour sur l’érable du jardin. Octobre ouvre ses poumons, souffle depuis les crêtes, et crie.
02/09/2021. La Vigie du Villard en septembre.
D’aucuns prétendent qu’à mesure qu’on avance en âge on prend de l’assurance parce qu’on connait mieux la vie ; c’est, comme toutes les généralités, un peu vrai, un peu faux – plus vrai au mitan de la vie, puis de plus en plus faux…
30/08/2021. La Vigie du Villard en août
« Je vous emmène à travers moi / Fumer les tabacs de la Terre / J’ouvre une route à ma manière / Qui n’est pas un chemin de croix… » chantait Vasca dans un texte qui n’a jamais cessé de me transporter… Moi, je ne vous emmène qu’à travers bois, à travers monts, jusqu’aux sources du Gelon…
15/08/2021. On parle d’À l’abade sur ce blog (merci à l’auteur, Paul Rassat !) et dans le journal ici (merci Brigitte Mauraz pour la visite, la photo et l’article !).
07/08/2021. À l’abade en Camargue pour « une porte rouverte« .
J’aime la Camargue pour ses odeurs d’algues et de sel, pour les ballets d’oiseaux, pour la beauté de la rencontre entre le fleuve et la mer si bien mêlés qu’on ne sait plus qui est quoi, pour la douceur de ces marches en terrain plat et la rudesse de ce paysage simplifié…
03/08/2021. Quelques trajets de plus Entre deux gares…
Après un livre de trajets en voiture, un autre de promenades à pied, on s’achemine vers ce volume ferroviaire dont je rêve depuis longtemps, et auquel j’ajoute aujourd’hui quelques nouveaux trajets, nouveaux brouillons, avant de m’attaquer à la mise en forme de l’ouvrage.
01/08/2021. Parution aux éditions Livres du Monde d’À L’ABADE, Promenades dans les Alpes – 156 pages, 14 x 21.6 cm, 17 euros – Édition numérique disponible. Quand les beaux jours reviennent on fourre dans un sac le pique-nique, les jumelles, le carnet, et on repart marcher sur les sentiers de l’alpe. On se perd, on se trouve, on s’oublie dans la marche et, d’années en années, on accumule des trésors de sensations et de souvenirs qui sont la vie même, la « haute vie », notre autre vie d’en haut.
01/08/2021. La Vigie du Villard en juillet
En ce juillet instable qui rappelle tant celui de 2014, je chemine encore entre les hautes herbes et les bois, entre le Nant et les monts, entre mes ombres et la lumière du monde, entre la mémoire (de ma mère, d’Annkrist, d’Angélique Ionatos), et le bel oubli que permettent alentour les chemins de traverse…
14/07/2021. La Vigie du Villard en juin.
De ce mois de juin, on se souviendra du retour à Lavours avec Élodie, des marcassins sur la route, des dernières relectures d’À l’abade, de la pluie, de Joël Vernet à Chambéry, du goût de liberté des balades avec Rimski… On s’en souviendra d’autant mieux qu’on en aura conservé ces traces.
06/06/2021. La Vigie du Villard en mai.
Ce mois de mai fut le plus froid depuis huit ans. Je termine l’écriture du nouveau livre pour Livres du Monde, À l’abade ! (promenades dans les Alpes) ; et puis, bien sûr, j’arpente les sous-bois alentour en compagnie parfois d’Élodie, et de Rimski toujours…
01/05/2021. La Vigie du Villard en avril.
Ce fut un mois pluvieux de confinement et de mort, où la seule escapade aura été un aller-retour pour les funérailles de mon oncle. Ce fut un mois heureux de balades forestières et de cueillettes des morilles, où les nuages d’anxiété auront été vite dispersés par le vent de vivre. En somme, un vrai mois d’avril.
20/04/2021. Parution aux éditions du grillon de Pariétales, suivi de Lettre ouverte aux quatre vents et Le Faon aux oiseaux, en collaboration avec Jérôme Bouchard, en livre numérique et en version papier.
Édition brochée : 155 pages, 14 x 1 x 21.6 cm, ISBN-13 : 979-8729677856.
Édition numérique équivalente. Non commercialisées, exclusivement disponibles sur demande (voir contact).
31/03/2021. La Vigie du Villard en mars.
Un jour, toutes ces images du chien blanc courant dans la lumière de mars auront le lointain des souvenirs de jeunesse, de voyage, de rencontres amoureuses, des souvenirs les plus précieux…
10/03/2021. La Vigie du Villard en février
La liste des disparus mécaniquement s’allonge et l’on s’inquiète, car « il est plus que temps aujourd’hui de vivre ». On part à travers les champs et les bois, accompagné du chien blanc, à la rencontre du printemps…
01/03/2021. Parution aux éditions du grillon de Journal d’une plante carnivore, suivi de L’attente des épreuves, journal des Bois Gravés en livre numérique et en version papier, en collaboration avec le graveur Jérôme Bouchard.
Édition brochée : 160 pages, 14 x 1 x 21.6 cm, ISBN-13 : 979-8710087244.
Édition numérique équivalente. Non commercialisées, exclusivement disponibles sur demande (voir contact).
31/01/2021. La Vigie du Villard en janvier.
Ce mois fut celui de l’arrivée de Rimski, des longues averses de neige, des escapades heureuses sur les chemins alentour avec le jeune Samoyède, Élodie, les enfants, tous embarqués dans cette barque de bonheur fragile que le malheur du monde et la grande crise en cours ne ballotaient qu’à peine…
01/01/2021. La Vigie du Villard en décembre.
Mois le plus sombre et le plus lumineux ; mois de solitude et d’heureuses retrouvailles ; mois de musiques et de silences, de rapprochements et de distance – mois où le fil cassé ne fut pas réparé : ce mois de décembre 2020 où l’on eut encore pour la vie un appétit d’ogre, et de la neige à Noël !