Archives de l’auteur : Lionel SEPPOLONI
Vigie, février 2012
Neige à perte de vue. Moins dix degrés au thermomètre de la terrasse. La chaise en plastique blanc est recouverte d’un épais coussin de neige, et les balustrades en bois sombre toutes rehaussées de blanc…
Vigie, février 2011
PLUS DE TRACES Long silence. Peu de traces. Pas même une image. Des souvenirs de travaux, de poussière, d’herbe rase. Peu de neige — les rares plaques sont encore celle de décembre. Plus vraiment d’hiver. La tiédeur. … Continuer la lecture
Vigie, février 2015
La neige annoncée est bien venue, qui a recouvert à nouveau le toit, et que je regarde encore tomber interminablement…
Vigie, février 2009
Embusqué à la fenêtre je guette et photographie les oiseaux: tarins, grosbecs, sittelles, pinsons, verdiers, chardonnerets; mais celui qui me touche le plus (sans doute parce que c’est celui que j’observais le plus souvent lors des hivers lyonnais) … Continuer la lecture
Vigie, janvier 2015
Déjà j’ai oublié les rêves du matin, dont cette vitre opaque semble me séparer. Je gratte alors (la vitre, la page) à cause de certaines images que je voudrais garder, et sauve ce que je peux.
Paris, janvier 1997
En ce temps-là, citadin moi-même, je n’aimais pas la ville. J’écrivais : Paris-cauchemar, Paris-souterrain. Cette odeur de pneu brûlé, cette moiteur que même l’air froid de janvier ne lave pas. Des hommes sont couchés à même le sol, à cause … Continuer la lecture
La neige (Chambéry, janvier 1997)
À l’abade dans le temps comme dans l’espace, ces souvenirs neigeux resurgis en bourrasque de la mémoire des carnets, et retranscrits presque vingt ans après dans l’attente d’une autre averse… LA CHOUETTE Ce matin tout est … Continuer la lecture
Route, janvier 2015
Avec la neige la route se resserre, qu’on ne voit plus que dans un encadrement de glace et d’arbres croulants…
Été
LA GUYANE « La Guyane est à cinq minutes d’ici », disait l’enfant en montrant le chemin du bois. Tapi dans les hautes herbes, le renard attendait pour bondir que nous soyons sur lui. On sursautait, on poussait … Continuer la lecture


