Vigie, juin 2013

 

AU RETOUR DE L’ÉTÉ

 

Une pluie lente tombe en plein soleil couchant sur le vert ravivé du jardin, de la forêt. Un merle est juché au sommet du grand sapin, et chante ; on distingue assez bien son bec orangé qui brille au soleil. Crépitement et clarines. Cris d’enfants au loin, venant de la forêt. Et c’est ainsi qu’on se trouve ramené à la première page du livre de l’été, déboussolé par la peur de tourner en rond, de redire, de radoter. (Si l’on y songe cependant, l’été qui s’annonce n’a guère de chances de ressembler au précédent, qui fut celui de la découverte de l’art des grottes et des adieux au bouddhisme…)

21 juin 2013

 

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