Vigie, avril 2009

 

 

 

APRÈS LA TEMPÊTE

 

 

Que dire de la tempête de cette nuit ?

 

Au-dehors, tout est confusion.

au dedans, tout est calme.

Les chemins sont jonchés de fleurs de cerisiers.

 

Au pied du grand stûpa, goûtant l’air du printemps. Les sons frais des clochettes répondent à l’appel des passereaux. 

 

*

 

Si le monde a paru si peu réel, si peu stable, tellement insaisissable, c’est qu’il l’est, c’est qu’il est pris dans un flux constant de composition et de décomposition, de construction et de destruction. L’écriture accompagne la décomposition. Elle relie au réel, à l’irréel. Au bout du compte, la vacuité est une page blanche que traversent les petits riens zigzagants de nos mots.

 

*

 

Ultime assaut de l’hiver, la neige tombe juste au-dessus de la maison. Avril ainsi s’achève dans la neige, réplique froide à la floraison du grand cerisier d’en haut…

 

26-27-29 avril 2009

 

 

 

 

  

© Lionel Seppoloni, tous droits réservés.

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