Archives de catégorie : Archives
La salle en mars
Mars. Avec le retour incertain du printemps, mais cette énergie montante de mars, nous revient cette obsession des fenêtres, et l’on continue les cours avec un œil au dedans, un œil au dehors – ou les deux yeux … Continuer la lecture
La salle en avril
Le temps d’un devoir Ciel bleu-blanc à la fenêtre close de la salle de classe, où fuse parfois le cri froissé d’un rouge-queue. Devant moi, vingt-sept nuques recourbées sur un devoir de réflexion : « l’adolescence, vous connaissez ? » De … Continuer la lecture
À nos limites ! (Camargue, mars 2014)
Car nos limites se font alors de moins en moins distinctes ; le temps lui-même peut vaciller… Jacques Réda, Le sens de la marche. La Prose du Transbelledonien Sept heures. Mars … Continuer la lecture
Retour en Dordogne (avril 2013)
Ces notes ont servi de brouillons au livre Pariétales. DÉPART SOUS LA NEIGE Départ sous la neige. Brouillard. Pluie partout, autoroute en travaux. Tac-toc des essuie-glaces. La plume qui gratte. Le rythme du voyage. La fatigue. Le premier … Continuer la lecture
Une journée à dix aurores (Grands Moulins, août 2013)
Marcher en ce lieu c’est vivre une journée à dix aurores — * Finalement on aura su s’arracher à la confusion des ombres — * La grande ombre bleue … Continuer la lecture
La salle en janvier
Même pleine d’élèves, la salle en janvier semble plus froide et silencieuse. On guette les crêtes dans l’attente de la neige, l’attente de la sortie. On guette.
La salle en février
De ce tas de neige sur lequel ils sont juchés ne restera qu’une flaque…
La salle en décembre
Comme un voleur je traverse à grands pas la cour envahie de brouillard et de nuit…
La salle en octobre
Le vert des derniers souvenirs d’été, le bleu des premiers coups de froid, la splendeur fugace des jaunes : la salle en octobre, aussi instable, aussi mouvante, aussi lointaine et colorée que leurs adolescences…
La salle en novembre
La salle en novembre s’assombrit. Tout sombre dans le gris, le terne, le tendu. L’élan de septembre n’est plus, les couleurs d’octobre ont passé, et même l’envie d’écrire – d’écrire sur la salle, dans la salle – s’amenuise… … Continuer la lecture


