« É PATI PAPI AMI »
Ce matin d’été, les deux notes de la cloche, les cris des martinets.
Ce matin d’été, la pie veille sur le nid – oh, sa longue silhouette !
De toit en toit, scies et marteaux se répondent : quelle activité !
Moi aussi je tape, moi aussi je scie, l’été durant.
En haut du grand champ, allongé devant les vaches, l’enfant s’était endormi.
L’enfant qui parle n’est bientôt plus un enfant : « e pati papi ami »…
Le tonnerre. Les chiens hurlent à la mort du côté de La Provenchère.
Éclair horizontal le long de la colline : horizon barré.
10-26 juillet 2008