Vigie, juillet 2008

« É PATI PAPI AMI »

Ce matin d’été, les deux notes de la cloche, les cris des martinets.

Ce matin d’été, la pie veille sur le nid – oh, sa longue silhouette !

De toit en toit, scies et marteaux se répondent : quelle activité !

Moi aussi je tape, moi aussi je scie, l’été durant.

En haut du grand champ, allongé devant les vaches, l’enfant s’était endormi.

L’enfant qui parle n’est bientôt plus un enfant : « e pati papi ami »…

Le tonnerre. Les chiens hurlent à la mort du côté de La Provenchère.

Éclair horizontal le long de la colline : horizon barré.

10-26 juillet 2008

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