Vigie, août 2009

 

 

  

RETOUR DE MADÈRE

 

 

Au soir tombé ce n’est plus la mer et le passage des dauphins que je scrute, mais la ligne sombre des crêtes familières qui se profile sur le ciel bleu nuit. Je retrouve la maison, le bureau au bel autel étincelant, les rites du matin et du soir. Les images du voyage peu à peu vont s’effacer (celles que j’avais si soigneusement prises avec l’appareil photo n’ont même pas vu le jour, enfermées à jamais dans cette carte minuscule que j’ai perdue quelque part dans la montagne de Madère…). Le travail du présent continue, au présent.

 

16 août 2009

 

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