NUIT D’ORAGE
Nuit d’orage, on s’arrête de lire pour écouter l’admirable rumeur de l’averse sur le toit, dans les arbres, ce grand bruit de feuilles et d’eau dont on ne se lasse pas.
On repense à la dernière balade, aux champs embrumés, à la forêt trempée, au panier de coulemelles, aux enfants radieux. Puis on reprend la lecture, têtu comme l’averse d’automne.
16 septembre 2011
© Lionel Seppoloni, tous droits réservés.