Vigie, novembre 2011

 

 

 

L’HORLOGE

 

 

Novembre printanier – les lilas, les jonquilles bourgeonnent, les primevères s’épanouissent dans l’ombre des murets. La roue du rat cependant tourne dans son tunnel de crispations ; le cri de la buse qui le guette rouvre l’espace.

Sur le bureau où « tout brûle », la lampe rouge éclaire la table jaune et quatre ou cinq gros bouquins : Bardo, un monde ouvert, libre de soi, sur les traces de…

L’horloge, comme un plus puissant rapace, surveille tout cela.

 

22 novembre 2011

 

 

© Lionel Seppoloni, tous droits réservés.

 

 

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