Archives de catégorie : 2021

      Comme le monde clos d’un monastère ou d’un poème, Décembre s’est construit une muraille de neige, de silence et de mots à l’intérieur de laquelle on s’est bien agité. On est tombé, on a eu des accidents, … Continuer la lecture →

      Novembre s’éteint, se rallume, fait un pas vers l’hiver puis revient vers l’automne, et moi je tourne encore en rond parmi les feuilles mortes ou vives, avec mon chien, mes rêves, mes souvenirs, mes oublis, mes vivants, … Continuer la lecture →

      Des flambées de feuilles voltigent dans la tête comme ces bouvreuils de retour sur l’érable du jardin. Octobre ouvre ses poumons, souffle depuis les crêtes, et crie. Il y a quinze ans l’enfant ouvrait ses poumons et … Continuer la lecture →

        Combien de jours encore à contempler l’automne ? H.-F. Thiéfaine, Géographie du vide   D’aucuns prétendent qu’à mesure qu’on avance en âge on prend de l’assurance parce qu’on a « du métier » ou « de la bouteille », on connait … Continuer la lecture →

    « C’est le mois d’août, le mois où je doute », sans doute, et où j’écris, assurément, dans la tension propre à la fin d’été et au début d’automne, mettant mes pas dans les traces des autres et … Continuer la lecture →

    En ce juillet instable qui rappelle celui de 2014, je zigzague encore entre les hautes herbes et les bois, entre le Nant et les monts, entre mes ombres et la lumière du monde, entre la mémoire (de ma … Continuer la lecture →

      De ce mois de juin, on se souviendra qu’à la faveur d’une accalmie de la pandémie il put se terminer presque comme un mois de juin ordinaire, avec la dernière fête de la dernière année d’école primaire … Continuer la lecture →

    Il ne faut se fier ni aux images, ni aux textes : ce mois de mai fut le plus froid depuis huit ans – un mois de pluies presque continues interrompues seulement par une brève parenthèse ensoleillée en Camargue … Continuer la lecture →

        Ce fut un avril pluvieux de confinement et de mort, où la seule escapade permise au-delà des sentiers de La Table aura été un aller-retour à Lyon pour les funérailles de mon oncle Ludo, emporté bien … Continuer la lecture →

          Les ruisseaux se sont réveillés.   La voix la moins claire s’entrelace à la plus clairecomme se tressent leurs rapides eaux.   Pour qu’on me lie avec des liens pareils,je veux bien tendre les deux … Continuer la lecture →