Archives de catégorie : À l’abade !
La beauté vue de loin (Camargue, avril 2012)
On n’arrive à entrevoir la beauté que de côté. Tomas Tranströmer Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté !… Dominique A, Vers les lueurs Cette année-là, comme naguère, comme souvent, nous nous retrouvions pour une escapade au dehors (avec … Continuer la lecture
Paris, avril 2007
1. « Dans l’aube où rien ne bouge… » « Je m’échappe, je passe par la fenêtre − dans l’aube où rien ne bouge je file vers la Pointe Rouge… » La voix du chanteur répète en boucle … Continuer la lecture
Paris, janvier 1997
En ce temps-là, citadin moi-même, je n’aimais pas la ville. J’écrivais : Paris-cauchemar, Paris-souterrain. Cette odeur de pneu brûlé, cette moiteur que même l’air froid de janvier ne lave pas. Des hommes sont couchés à même le sol, à cause … Continuer la lecture
La neige (Chambéry, janvier 1997)
À l’abade dans le temps comme dans l’espace, ces souvenirs neigeux resurgis en bourrasque de la mémoire des carnets, et retranscrits presque vingt ans après dans l’attente d’une autre averse… LA CHOUETTE Ce matin tout est … Continuer la lecture
À couvert (Cascade du Pissou, juillet 2014)
Assis un peu à l’écart, à couvert sous un ciel couvert, adossé contre un tronc recouvert de mousse, on regarde, on écoute l’eau couler : une langue d’écume et d’eau verdâtre qui serpente entre les cailloux blancs … Continuer la lecture
Massacre au Revard (La Féclaz, juillet 2014)
Temps voilé, sombre, humide. On monte vers les Déserts, en quête de frondaisons, de chemins sableux, d’odeurs de mousse et de forêts. Je n’étais pas retourné à La Féclaz depuis plus d’un an. Parmi tous les … Continuer la lecture
Les Écouges : le guet, l’écoute
De chaque marche rapporter assez pour qu’il y ait partage. Le monde devient alors un immense possible. Alain Lévêque, La Maison traversée. Il faut aller au-delà d’une conscience trop centrée sur l’homme et évoluer vers une … Continuer la lecture
L’Orgère, Vanoise
Parmi tous les coins de Vanoise que j’ai eu l’occasion de parcourir, le petit vallon de l’Orgère, avec son refuge si facile d’accès et si agréable, m’est particulièrement cher. Je crois y avoir été si heureux qu’y écrire était alors … Continuer la lecture
Le chemin des crêtes (Grand Chat, septembre 2012)
C’est la dernière marche de l’été la première de l’automne – demain la chasse. Trois bouleaux blancs dansent à la lisière sorciers de l’été. Ces crêtes nues où le roux se … Continuer la lecture
La première marche de juin (Valpelouse, 2013)
Première marche de l’été à Valpelouse, qu’accompagne l’autre marche lente de deux nuages perdus dans le ciel sans fond. Les crocus dessinent les contours des anciens névés. Bruits d’eau. L’enfant se réjouit de l’escapade et déclare : « Les … Continuer la lecture