Vigie, novembre 2008

 

 

 

À LA HAUTEUR…

 

La neige est venue, la neige a fondu. Maintenant les deux grands châtaigniers n’ont presque plus de feuilles ; depuis la fenêtre de mon nouveau bureau encore en chantier, je suis à leur hauteur.

Bouleaux dorés, ciel gris, thé fumant, chaleur, quiétude. Ici je serai bien pour continuer d’écrire L’éloignement. La page d’hier, je ne l’ai pas encore relue, mais il me semble qu’elle n’était pas mauvaise… D’ailleurs, quelle que soit la valeur, toujours relative, du texte, quelle que soit ma capacité à être ou non à la hauteur de ce que je sens devoir et pouvoir écrire à partir de cette expérience guyanaise qui, au fond, m’importe moins que le livre à écrire, c’est un plaisir d’être là sous les combles − à hauteur de châtaignier.

 

8 novembre 2008

 

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