Route, avril 2016

 

 

 

LES OIES

 

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Il y a, un peu avant Arvillard, une petite basse-cour dont les volatiles se promènent parfois en liberté sous la surveillance de trois ou quatre oies. J’ai ainsi eu la surprise, voici quelque temps, d’être arrêté dans ma course par un grand paon mâle installé nonchalamment en plein milieu de la route – paon qui a aussitôt trouvé sa place dans le poème que je dictais, entraînant par association de sons l’évocation du « grand Pan pas mort ».

Aujourd’hui ce sont les oies qui règlent ma circulation, traversant en ligne droite, hautaines et peu pressées. Je m’arrête pour les saluer, esquissant discrètement le salut militaire qui est indubitablement celui qui leur convient le mieux.

 

5 avril 2016

 

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