Vigie, janvier 2009

 

 

LE JOUEUR D’ÉCHECS

 

Soudain la maison est silencieuse. Absolument silencieuse. J’arrête le ménage auquel je m’affairais, je monte à grands pas. Personne. Personne dans sa chambre. Personne à côté. Où est-il passé? Je l’appelle. Personne ne répond. Je monte en catastrophe jusqu’au bureau des combles, pressentant le pire. Il est assis à la grande table et, en silence, très concentré, déplace les pièces du jeu d’échecs.

«Je joue aux échecs, papa!»

 

29 janvier 2009

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