La salle en juin

HAÏKUS D’ADIEU

 

Au chant de la tourterelle

s’entraîner encore

aux adieux.

L’odeur de goudron mouillé

plus tard les replongera

dans leur enfance.

Dans un quart d’heure

nous disparaîtrons

comme l’eau s’évapore.

Ne pas rater sa fin

demandait un art certain

a dit le nuage avant de se dissoudre.

Hugo face au mur

l’air grave

apprend de cela.

 

 

25 juin 2012

 

 © Lionel Seppoloni, tous droits réservés.

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