Vigie, octobre 2012

 

 

ET CHAQUE FOIS ON S’ENFONCE

 

 

Et chaque fois on s’enfonce un peu plus en l’automne. On fonce au matin sur la route détrempée, jonchée de bogues ouvertes. On s’enfonce dans l’air opaque, la pesanteur des averses, on s’enfonce dans l’automne. Cette trouée bleue te rappelle seulement à quel point tu n’y es pas, ou plus, ou pas comme tu voudrais  – et ce vouloir-là est lui aussi un obstacle…

 

9 octobre 2012

 

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