Vigie, août 2012

 

 

 

JUSQU’AU DERNIER SOUFFLE (1)

 

 

D’avoir pu encore faire sonner 

le gong du passé

d’avoir pu te raconter

d’avoir pu être écoutée

pas des qui étaient vraiment là

(et c’est rare dans ton mouroir

où les visiteurs dirait-on ne viennent

qu’en pensant à autre chose)

elle pleure de joie et déclare : 

« Vous m’avez rendue heureuse ! » 

 

Alors cela reste possible

jusqu’au dernier souffle ?

 

 

24 août 2012

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