JUSQU’AU DERNIER SOUFFLE (1)
D’avoir pu encore faire sonner
le gong du passé
d’avoir pu te raconter
d’avoir pu être écoutée
pas des qui étaient vraiment là
(et c’est rare dans ton mouroir
où les visiteurs dirait-on ne viennent
qu’en pensant à autre chose)
elle pleure de joie et déclare :
« Vous m’avez rendue heureuse ! »
Alors cela reste possible
jusqu’au dernier souffle ?
24 août 2012