Vigie, août 2012

 

 

 

 

JUSQU’AU DERNIER SOUFFLE (2)

 

 

« À soixante ans passés, que veux-tu

que je puisse attendre de la vie ? »

dit l’homme fatigué

pris dans les rets 

d’une histoire familiale

jamais questionnée.

 

De l’inouï de l’aube

si facile à voir pourtant

dans le regard des enfants

de la grâce et de l’amour

si facile à voir pourtant

dans la patience de la femme

l’homme est séparé.

 

Ce n’est que par le don

que l’homme peut éviter

de s’étioler

il faut il est temps encore

d’ouvrir les herses de ton cœur 

fermées par 

la rouille des habitudes

et le poids de ton passé

jamais questionné.

 

Fais ce que tu as à faire

donne de la douceur

quand c’est de douceur dont ta femme a besoin

jette un ballon

à l’enfant qui te réclame un ballon

rouvre ton cœur et regarde

la vie peut être un miracle 

jusqu’au dernier souffle.

 

26 août 2012 

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