IMPROMPTU N°2
La pluie fouette la fenêtre
tordant les lignes trop nettes
du poirier et du trajet
tout tracé de la journée
que tu t’apprêtais à suivre.
Le vieil arbre paraît ivre
que les bourrasques soufflettent
on annonce une tempête
grand vent verglas et grésil :
il faut, laissant l’inutile
travail qui t’emprisonnait,
courir le dire au carnet
tordre les lignes trop nettes
fouetter de mots ta fenêtre !
9 janvier 2016