COURT-MÉTRAGE
La neige en mars
ramène au noir et blanc du cinéma muet
visions éparses
de merles noirs surjouant la panique
de flocons flous tournant dans l’air glacé
d’arbres chus de vieilles fermes
de passants dépassés.
Mais ce décor évanescent
s’effondre et l’on entend déjà
les moteurs vrombissants les clameurs
des oiseaux du printemps et voici
la couleur la vitesse et tout ce qui s’en suit
car la neige en mars n’est jamais
qu’un court-métrage suranné.
3 mars 2016