Vigie, janvier 2017

 

 

 

UNE ÉPIPHANIE

 

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Je marche dans les ruelles d’une vieille ville fauve. Tout est entièrement pavé de belles dalles polies, dorées. Ce qui d’abord m’émerveille, c’est, outre l’absence de voitures et le calme qui en découle, l’extrême beauté de toutes ces façades en bois sculpté qui évoquent les miniatures d’une maquette médiévale – et c’est encore un rêve d’enfant.

 

Bientôt je marche sur une plaine absolument dégagée, en direction d’un promontoire surmonté d’un calvaire d’où je vais pouvoir contempler la terre entière. Ce qui rend ce rêve inouï est la sensation, vécue en réalité à de très rares moments d’épiphanie, d’une liberté totale et étrangement stable. Je sais que je rêve, mais c’est un rêve incroyablement lumineux que je peux prolonger et dans lequel je peux me promener à loisir.

 

Un mois plus tard et même sans aucune note (celles-ci n’ayant été rédigées qu’après coup), les images en sont restées fixées avec une grande précision.

 

10 janvier 2017

 

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