Vigie, juillet 2013

 

 

 

 

DANS LE RÊVE, UNE FOIS ENCORE…

 

 

Dans le rêve, une fois encore, ma grand-mère était encore en vie. Elle était bien fatiguée. Elle n’avait pas réussi à cuisiner et j’avais préparé une espèce de tarte aux abricots que nous n’avions pas mangée. Je lui disais : tu me manques, je suis content de te revoir. De manière étrange et probablement banale, je constate que je pense davantage à ma grand-mère, et avec plus de tendresse, à mesure que le temps passe. 

(Ce rêve, c’est peut-être aussi parce que Valérie m’a téléphoné hier : voix épuisée, visiblement perdue.)

Dans le rêve aussi, il fallait que je quitte une sorte d’ashram indien pour rejoindre Montluçon en voiture. Je conduisais presque sans peur. Je parvenais même à me repérer avec les directions. Par chance, je trouvais un panneau indiquant Montluçon, et même, à Montluçon, un autre me signalant Belley. 

Cet ashram était clairement une arnaque. J’y retrouvais une personne vaguement croisée à Karma-ling. Tout était toc. Malsain. Étouffant.

Dans le rêve enfin, il y avait une route inondée au bord de la mer. La mer était très sombre, presque noire, et la route très blanche. Un bateau traversait ce très beau paysage. 

 

14 juillet 2013

 

 

© Lionel Seppoloni, tous droits réservés.

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