Vigie, avril 2008

 

  

 

QU’EST-CE QUE J’Y PEUX ?

  

Ah, ce survol onirique de la forêt amazonienne : nuées d’insectes et de chauve-souris autour des fleurs de bananiers, crabes et écrevisses géants courant le long des criques asséchées, tapirs et cabiais, vertige de la canopée, odeur de salade géante — et tout cela, plus réel que l’avion ! Mais cette scène pathétique, encore, vient l’interrompre, de ma mère s’exclamant : « Le temps est compté, je sais bien… Mais qu’est-ce que j’y peux, moi ?

— Rien. Et ce n’était vraiment pas la peine de partir…»

  

13 avril 2008 

Ce contenu a été publié dans 2008. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.