Un vendredi 13 à 13 heures
Il paraît que c’est la dernière marche avant une perturbation qui approche, la première pluie depuis des lustres, alors que l’été météorologique s’est prolongé jusqu’ici d’une façon qu’on n’avait encore jamais observée.
Je marche, un peu fébrile, avec un peu trop d’écho dans la tête, malade en fait depuis trois jours mais ne sachant pas que cela va lentement s’aggraver si bien que dans quatre jours je serai arrêté.
L’orage à venir bourdonne dans ma tête.
Je marche sans souffler mot, la forêt parle à ma place.
13/10/23