Vigie, septembre 2012

 

 

 

TOUJOURS LA PLUIE

 

 

La pluie de nouveau crépite en prose sur le toit et le cœur – la pluie à laquelle on répond en reprenant la plume, comme machinalement naguère on allumait la pipe. Le tonnerre ébranle la paix de l’averse dans la nuit, dans cette nuit, dans toutes ces nuits auxquelles on s’abandonne, dans le flanc desquelles on se love et, lové là, on s’oublie, ne laissant que les traces noires d’un fantôme de pluie.

 

 

11 septembre 2012

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