Avec avril revient, coup de vent dans les jeunes feuilles, l’envie de repartir.
Comme la (quatrième) relecture de La Recherche du temps perdu entamée cet été et poursuivie depuis par intermittence, au gré des insomnies, souvent m’y ramène ; comme je suis avare et déteste avoir griffonné pour rien ; comme enfin cela me délasse d’autres activités d’écriture plus difficiles, je mets au propre ces quelques notes normandes, très lacunaires et prises à la va-vite en ce mois d’août 2016 où Léo avait rejoint (pour une expérience par ailleurs décevante) l’orchestre des Petites Mains Symphoniques, nous octroyant ces longues vacances à trois et, pour moi, la joie et la tristesse de certaines retrouvailles.
Le Villard, avril 2017