Vigie, avril 2013

 

ÉTÉ COURT

 

Rêvé cette nuit que l’automne succédait à ce semblant de printemps. C’était déjà novembre. On se réveillait sous la neige, et l’on constatait, un peu désolé : nous n’aurons eu cette année ni printemps ni été. Dans le rêve cela donnait une impression de grande tristesse et de fatalité. (Sans doute ce rêve était-il dû au fait que le vent s’était levé et agitait le carillon devant la fenêtre. Ou bien, à l’inquiétude d’avoir à prendre la route pour aller jusqu’à l’université de Grenoble, épreuve naturellement dérisoire que je m’impose et dont j’espère sortir quand même victorieux.)

2 avril 2013

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