FÉVRIER 1997
Le bruit sourd
de mes doigts martelant
la glace de l’ornière.
Soleil d’hiver
les gouttes chantent
dans l’herbe rase.
Le chemin de pierres
entre les herbes rases s’agitent
des silhouettes sombres.
Saupoudrée de grésil
la paille glacée glisse
à l’ombre de la falaise.
Des voix résonnent
qui rejoignent au lointain
le cri du rapace.
Sous la paille humide
la mousse nouvelle
et les primevères.
Le corbeau
questionne la brume
qui ne lui répond.
Message du pic-vert :
le morse, savez-vous,
n’est pas langue morte !
16 février 1997