Nymphemburg
Temps plus clair et très doux, presque printanier, idéal pour visiter cette fois le château de Nymphemburg (Louis II parait-il y est né), avec ses nids d’hirondelles, ses écureuils, ses fausses ruines romantiques, ses longues allées, ses jardins négligés parfois aussi colorés qu’une pelouse alpine au début de l’été – son jardin alpin.
Rêve d’avril, les abeilles par centaines s’enivrent dans les fleurs énormes de la Barbarea Vulgaris.
Long voyage dans les serres, parmi les nénuphars et les vestiges tropicaux. Le genoux de Léo saigne encore. En douce je croque un piment de Cayenne. Mes souvenirs saignent encore.
On danse dans les jardins, Léo fait des roulades dans les herbes dorées.