DERNIÈRES IMAGES ENLEVÉES À LA VILLE
À la nuit tombée, le chantier ne s’arrête pas.
À la nuit tombée, le quartier de la vieille ville semble moins hostile.
Aux rythmes brésiliens ne dansent que quelques enfants, un clochard.
Le drame, et la joie à chanter le drame : la chanteuse de fado.
Ainsi on ne sera plus jamais jeunes : d’autres le sont, que l’on croise, qui passent comme nous !
Les sonos le long du quai, la nuit douce, les lumières : on est de retour.
L’amphithéâtre illuminé de Funchal — un décor de fête face à l’océan.
La fête continuera bien après notre départ.
On arpente les rues nouvelles, familières et déjà de mémoire
Le dernier retour en bus; sur ce trajet qu’on connaît, on se sent chez soi.
9 août 2013